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...tieux d’emploi de l’hydrogène dans l’industrie, ce dont on peut se réjouir, mais il prévoit que cet hydrogène devra être produit à partir d’électricité renouvelable, sans dire un mot de l’électricité produite à partir d’énergie nucléaire. Or, si elle ne peut pas utiliser ses réacteurs nucléaires pour produire de l’hydrogène, la France va avoir beaucoup de mal à atteindre les objectifs européens. L’Union européenne avait déjà tenté sans succès d’exclure le nucléaire de sa taxonomie verte. Prohiber le nucléaire en matière d’hydrogène bas-carbone permet aujourd’hui d’attaquer indirectement cette source d’énergie. Madame la ministre, vous avez vivement réagi en qualifiant cette exclusion de « climaticide » et d’absurde. Nous ne pouvons que vous en féliciter, car le nucléaire est l’énergie la moins ...
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, au mois d’octobre dernier, le Conseil et le Parlement européens ont entériné la fin de la vente des véhicules à moteur thermique au sein de l’Union européenne à partir de 2035 au bénéfice de véhicules 100 % électriques. Un tel choix politique suscite des interrogations légitimes. À titre d’exemple, la massification de la voiture électrique entraînera une hausse significative de la consommation d’électricité en France. Or notre consommation électrique a stagné pendant vingt ans, en dépit des aléas conjoncturels. Par conséquent, je me demand...
...roduits de base, voire à certains produits finis, pour limiter les risques de perte de compétitivité des industries européennes. Nous nous interrogeons également sur la pertinence du calendrier pour l’extinction totale des quotas gratuits, actuellement prévue en 2036, au regard de l’ambition climatique du paquet et de la nécessité de faire naître des champions industriels bas carbone au niveau de l’Union européenne. Ces points apparaissent très nettement dans la résolution. Sur le volet transport de ce paquet, nous avons jugé que l’interdiction de vente des véhicules thermiques neufs en 2035 était ambitieuse et réaliste, compte tenu de l’accélération de la transition vers les motorisations électriques par les constructeurs français et européens et du bilan carbone favorable des véhicules électri...
Le 5 février dernier, lors de l’audition par les commissions des affaires étrangères et économiques du Sénat de Mme Isabelle Hudon, ambassadrice du Canada en France, sur l’Accord économique et commercial global entre l’Union européenne et le Canada, de nombreux échanges ont eu lieu sur l’impact du CETA sur l’agriculture française. À cette occasion, plusieurs de mes collègues ont souligné la souffrance de notre secteur agricole et, plus particulièrement dans le contexte du CETA, de la détresse ressentie par la filière bovine. En effet, celle-ci craint que la ratification du traité ne lui porte un coup considérable, d...
La semaine dernière, à l’occasion des trente ans du GIEC et de sa quarante-septième assemblée plénière à l’UNESCO, des scientifiques et économistes européens ont avancé des propositions pour un « pacte finance-climat » ambitieux. Dans un contexte international houleux, où les États-Unis se désengagent de l’accord de Paris, mais laissent entendre un éventuel retour négocié dans l’accord, l’Union européenne doit afficher une volonté ferme de conduire la transition énergétique et de sauver le climat. Madame la ministre, dans la perspective du cadre financier pluriannuel post-2020, l’énergie sera-t-elle une priorité politique ? La France va-t-elle impulser une dynamique auprès de l’Union pour que l’Europe reprenne le leadership en matière de finance-climat ? S’achemine-t-on vers la ...