4 interventions trouvées.
...isantes pour éviter à l'avenir de nouveaux drames, comme celui survenu le 20 janvier à Gwan avec la mort tragique de quatre soldats français assassinés par un taliban infiltré au sein de l'armée afghane ? Par ailleurs, je souhaiterais connaître votre sentiment sur les conséquences d'un éventuel retour au pouvoir des Républicains aux Etats-Unis. Faut-il s'attendre à des inflexions de la position américaine, en particulier concernant l'Afghanistan et la défense anti-missiles ?
Les 21 et 22 novembre 2011, nous avons participé, avec mon collègue Jacques Gautier, au séminaire Rose Roth organisé à Londres par l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, en partenariat avec le Parlement britannique et avec le soutien du gouvernement helvétique, qui était consacré à la transition en Afghanistan. Je rappelle que Rose Roth provient du nom d'un parlementaire américain qui est à l'origine de ce type de séminaire car il estimait qu'il y avait une place pour une réunion particulière dans la période assez longue située entre la session de printemps et la session d'automne de l'assemblée parlementaire de l'OTAN. Alors que généralement les séminaires Rose Roth étaient surtout destinés à étudier la situation dans les Balkans, il a été convenu d'organiser en 2011 une...
... à sa liberté d’appréciation de la situation internationale et à sa capacité à décider lui-même de son action, sans oublier d’évoquer rapidement au passage, bien sûr, la problématique de l’Europe de la défense, si tant est que l’on puisse encore y faire référence : ce n’est pas là la moindre de nos inquiétudes. En effet, cet accord sur le système anti-missile, qui est à bien des égards un succès américain, suscite des motifs de préoccupation plus que sérieux pour les Européens. Dans son mode de fonctionnement prévisible, il présente un triple risque de contrôle politique des États-Unis sur les alliés, de marginalisation des industries de défense européenne et de captage de crédits au détriment des projets visant à construire l’Europe de la défense. Monsieur le ministre d’État, ma première questio...
J’aimerais être convaincu que la même vigilance est encore d’actualité au plus haut sommet de l’État. J’ai parfois quelques doutes à cet égard quand je vois l’allant que la France met, dans le dossier iranien, à se placer en première ligne ; elle est parfois même plus allante que les Américains, qui, si je suis bien informé, semblent d’ailleurs en marquer quelque étonnement. Il serait sans doute dommageable de découvrir dans quelque temps, malgré notre empressement à les devancer, que les Américains ont, de leur côté, entamé en secret et de façon bilatérale des discussions avec les Iraniens qui pourraient nous laisser sur le bord du chemin. Je ne suis, bien sûr, ni sourd ni insensible...