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J’en viens au dossier grec. Que de chemin parcouru depuis la semaine dernière !
Quelle réussite pour la Grèce et les Grecs, qui s’efforcent aujourd'hui, dans la zone euro, dans l’Europe, de s’en sortir, avec leur gouvernement ! Quelle réussite aussi pour l’Europe ! Car lorsqu’on travaille dans un espace politique et économique européen, on ne laisse pas au bord du chemin ceux qui ont du mal à suivre, bien au contraire. On s’efforce de les faire rentrer dans le peloton, afin que tout le monde puisse atteindre le col...
...oint de vue concret, pour ses habitants. Le point d’équilibre trouvé lundi dernier par l’ensemble des chefs d’État doit tous nous rassembler, et nous conduire à approuver la déclaration qui nous est soumise aujourd’hui par le Gouvernement. Il s’agit d’un acte fort pour l’Europe. Au moment où l’Europe est fragilisée, secouée, alors qu’elle a subi des soubresauts terribles à la suite de l’épisode grec, nous, parce que nous sommes optimistes, parce que nous faisons confiance aux chefs d’État et de gouvernement qui signent les traités, parce que nous faisons confiance aux dirigeants européens, nous pensons que cette signature peut être un nouveau départ pour la construction européenne. La signature de cet accord a changé le mouvement européen. Voilà une dizaine de jours, une grande majorité des ...
Il faut cesser, chers collègues, de stigmatiser le premier ministre grec, M. Tsipras. Il faut arrêter de se faire plaisir, de parler de chantage. J’ai entendu les mots « Pas de chèque en blanc ! » Or c’est faux ! §Jamais M. Tsipras n’a demandé de chèque en blanc ! § Le référendum de la semaine dernière a été organisé – nous l’avons dit et j’assume ces mots ici – pour redonner de la dignité au peuple grec. Évidemment, la question n’est pas de dire telle mesure sera pr...
Le mépris envers M. Tsipras, envers les Grecs et la Grèce doit prendre fin. § Oui, l’Europe est notre avenir. Cependant, nous le savons, cette Europe-là ne fonctionne pas très bien. Ce constat peut être fait sur toutes les travées, avec des propositions totalement différentes. Le vote demandé aujourd’hui par le Gouvernement concerne l’approbation d’un accord validé par M. Tsipras – ne cherchons pas d’autres exégèses. Au moment précis où l...
Non, ce n’est pas la méthode Coué ! M. Tsipras n’était pas obligé d’accepter cet accord et les mesures qu’il contient. Je vous invite à lire l’accord qui a été signé : vous verrez que les Grecs connaîtront des moments difficiles.
...ien faites ; troisièmement, que les discussions s’engagent sur le rééchelonnement de la dette et les relations futures entre les pays impliqués. Soutenir cet accord, c’est soutenir l’Europe, c’est soutenir la Grèce, c’est soutenir la zone euro, et c’est aussi, d’une certaine manière, soutenir le couple franco-allemand et la République française. Pour ces raisons, ce soir, alors que le parlement grec va voter pour cet accord, au moment où, je l’espère, beaucoup de parlements européens voteront en sa faveur, le parlement français se doit de dire oui à la question posée par le Gouvernement. Ainsi, la position de la France dans l’Europe sera confortée, l’avenir de l’Europe préparé, et demain les Grecs vivront un peu mieux qu’ils ne vivent aujourd’hui. Voter en faveur de cet accord, c’est aussi p...
...ur pugnacité, et particulièrement Michel Sapin, qui travaille sans relâche depuis quelque temps pour que l’Eurogroupe parvienne à un accord. Cette énième crise n’est que l’épilogue d’un scénario qui dure depuis cinq ans : elle renforcera l’Europe si sa conclusion empêche le « Grexit », mais elle l’affaiblirait si nous échouions et si la Grèce devait sortir de la zone euro. Dimanche dernier, les Grecs ont voté : ils ont pris leurs responsabilités et voté « non ». Ce choix, que nous devons respecter, n’est pas – c’est un lieu commun que de l’affirmer – un « non » à l’Europe ; c’est un « non » à l’humiliation qui, poursuivie depuis cinq ans, a assommé le peuple grec. §Oui, le peuple grec est assommé ! C’est pourquoi les Grecs ont voté contre une politique d’austérité qui les touche durement, un...
… je veux simplement dire que quiconque donnait il y a quelques jours des consignes aux Grecs depuis la France, qu’il les ait encouragés à voter « oui » ou à voter « non », agissait de manière absurde. Lorsqu’on respecte les pays et les peuples, on les laisse décider ce qu’ils ont à faire !
...uloir remplacer un gouvernement démocratiquement élu par un gouvernement de technocrates est une chose inacceptable de la part d’un responsable politique européen. Je le dis donc tout de go : arrêtons de montrer du doigt Alexis Tsipras, arrêtons de montrer du doigt un pays étranger. Face à l’histoire, il n’est pas responsable d’agir ainsi ! Notre tâche est aujourd’hui de dire au Premier ministre grec que la balle est dans le camp de son pays, et que nous devons avancer ensemble pour que la zone euro survive et vive et pour que l’Union européenne progresse. Pour cela, aux Grecs de prendre leurs responsabilités, car, en effet, ils ne peuvent pas continuer comme ils l’ont fait pendant des années. Cela suffit ! Nous avons un objectif : préserver le projet européen. Une sortie de l’euro ne serait...
... France doit être au cœur d’une réorientation européenne, ou du moins d’un renforcement européen pour aller vers plus de stabilité et de cohésion citoyenne. L’Europe économique est en place aujourd’hui, mais l’Europe des citoyens doit être mise en place et l’Europe sociale est encore loin. Nous devons donc travailler en vue d’une meilleure intégration européenne. Aujourd’hui, le Premier ministre grec a reconnu qu’il existait des failles dans son pays et que la dette actuelle n’est pas le seul fait des Européens, mais aussi de ses prédécesseurs. Cette analyse lucide et plutôt rassurante constitue une réelle avancée. Au nom du groupe socialiste et républicain, j’affirme qu’une réforme en profondeur de l’État grec est indispensable, notamment pour améliorer la perception des impôts et lutter co...
Le Président de la République a appelé à la fois à la responsabilité et à la solidarité. En effet, le peuple grec doit endosser ses responsabilités tout en bénéficiant de la solidarité indispensable des pays européens. On peut envisager un nouveau plan d’aide ou un rééchelonnement de la dette, mais uniquement à condition d’avoir la certitude que la Grèce prend la bonne direction et endosse ses responsabilités, sans cela l’Europe ne pourra pas aller plus loin. En France, certains appellent tout de go à une ...