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Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je remercie M. Jean-Jacques Mirassou d’avoir déposé la présente proposition de loi, qui nous permet non pas de revisiter l’histoire, mais tout simplement de la mettre en lumière pour que l’avenir de notre pays ne ressemble pas au passé qu’il a connu.
... que la flamme de la Résistance continue de vivre et que notre pays se libère du joug de l’occupation. Le Conseil national de la Résistance a un visage : celui de Jean Moulin. Premier parmi les premiers, il a voulu unifier la Résistance. C’est lui qui nous permet aujourd’hui d’être ce que nous sommes. Mes chers collègues, comment ne pas se rappeler l’appel du 18 juin du général de Gaulle ? Dans l’histoire de notre pays, ces quelques phrases qui résonnent encore ont été une ligne directrice essentielle. Comment ne pas se rappeler l’œuvre de Jean Moulin, et quelle a été sa fin ? Comment ne pas se rappeler les femmes et les hommes célèbres qui, à l’image de Lucie et de Raymond Aubrac, se sont battus pour refouler l’envahisseur ? Comment ne pas évoquer la mémoire de Stéphane Hessel, résistant et dépor...
Ne serait-ce qu’en souvenir de ce qui s’est passé dans ces lieux, Jean-Jacques Mirassou a eu raison de nous proposer de faire du 27 mai la journée nationale de la Résistance. Je le répète : nous ne voulons pas revisiter l’histoire. Nous voulons préparer l’avenir. De ce point de vue, il est heureux qu’il reste encore des femmes et des hommes qui, sans cesse, dans les écoles et les collèges de nos départements, transmettent, expliquent et font vivre le devoir de mémoire. §Car si nous oublions, rien demain ne sera comme aujourd’hui. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je renouvelle mes remerciem...
... de combattants du feu ne leur succédera –, le devoir de mémoire doit perdurer et nous devons continuer à expliquer régulièrement notre histoire à notre jeunesse. C'est la raison pour laquelle je salue mon collègue et ami Jean Boyer, qui a déposé un amendement très important, car il visait à rappeler que, si aucune date n’est instituée pour que les enfants de la République, les jeunes, apprennent l’histoire de la Résistance et travaillent sur ce sujet, nous risquons – la France risque – d’oublier un jour cette période. Je remercie également Jean Boyer d’avoir retiré son amendement, dans la mesure où il était difficile de l’insérer dans cette proposition de loi. Monsieur le ministre, le travail que vous réalisez au nom du Gouvernement, en relation avec le ministre de l’éducation nationale, pour fair...
...nymes – qui ont résisté sont de vraies figures de notre histoire. Il est de notre devoir de rappeler cette période et de nous rassembler autour des valeurs de la Résistance, car ce sont les valeurs de la République. Il est également de notre devoir de tracer des perspectives pour les générations futures, parce que notre histoire, celle de nos grands-parents, celle de nos parents, doit aussi être l’histoire de nos enfants. En faisant du 27 mai la journée nationale de la Résistance, nous ne revisitons pas le passé, nous écrivons l’avenir. §