2 interventions trouvées.
...a été conclu avec la Turquie, car il s'agissait de répondre à l'urgence, ce qui confère d'ailleurs des circonstances atténuantes... Mais cela ne doit pas masquer le vrai problème : l'absence de politique européenne commune en matière de migrations et d'asile. C'est pourquoi le rapport insiste à juste titre sur l'importance de rappeler l'ensemble des États membres à plus de solidarité envers les réfugiés et entre les États membres. Car si les réinstallations butent sur certaines réticences de la Turquie, elles pèchent surtout par l'absence de volontarisme des États membres de l'Union européenne. J'approuve également la préconisation de séparer ce qui relève de la politique envers les réfugiés du rapport de l'Union européenne avec Turquie. Ces deux questions sont différentes. Mais, ne soyons pas ...
Je tiens à vous féliciter, Monsieur le Président, pour votre intervention précise et large à la fois. Il faut parler de crise humanitaire et non migratoire, au vu de son ampleur. Les réfugiés sont 5 à 6 millions, dont plus de 2 millions en Turquie et environ un million au Liban - des réservoirs considérables. La crise durera, nous devons nous y préparer. La pression extrême sur les pays d'accueil a été identifiée : l'Italie - dont on parle moins ; la Hongrie ; la Grèce - démunie face à un flux qui augmente sans cesse. Il n'existe qu'un centre d'enregistrement des migrants à Athènes, a...