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Interventions sur "étude" de Dominique Estrosi Sassone


3 interventions trouvées.

... l'autre, on déplore l'absence d'une évaluation sérieuse. Nous émettons trois propositions à ce sujet. Premièrement, l'Observatoire national de la politique de la ville est en état de « mort cérébrale ». Son prédécesseur, l'ONZUS, comptait plus de dix équivalents temps plein. Il n'y en a pas même deux actuellement ! Un renforcement des moyens est absolument nécessaire, notamment pour lancer des études de cohorte sur les trajectoires des habitants dans la durée. Deuxièmement, il faut changer de culture et intégrer l'évaluation d'objectifs concrets aux programmes. Il convient de ne pas confondre indicateurs d'activité et évaluation des résultats recherchés. Troisièmement, il faut accompagner les EPCI pour l'évaluation de leurs actions. Dans ce cadre, on doit aussi faciliter la levée du secret...

J'en viens au dernier volet de notre travail qui portait sur l'entrepreneuriat. Nous avons bien conscience que tous les habitants des QPV ne vont pas devenir entrepreneurs et que l'on ne transforme pas un jeune NEET, sans emploi, études ou formation, en PDG de licorne. Cependant, la promotion de modèles de réussite accessible a un vrai impact dans les quartiers. Elle rencontre l'aspiration de plus d'un tiers des habitants. C'est donc un levier pertinent. Le programme Entrepreneuriat pour tous de Bpifrance a par exemple permis la création de 5 000 entreprises les deux dernières années. Ces entreprises ne sont pas toutes des pépi...

Pour compléter la réponse à Franck Montaugé, l'évaluation est l'étude dans la durée de la plus grande cohorte. Les départs d'un quartier prioritaire sont le signe d'une réussite. Cependant, les habitants concernés ne veulent plus en parler, d'où la difficulté d'un suivi. Des moyens plus importants seraient nécessaires pour assurer un suivi plus qualitatif. Concernant le pilotage évoqué par Sylvie Robert, le portage politique doit s'opérer au niveau national. Il es...