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Interventions sur "filière" de Dominique Estrosi Sassone


5 interventions trouvées.

...e sera votre position lors de la présidence française de l'Union européenne sur ces sujets ? La troisième question concerne ce qui me semble être la grande impensée du quinquennat, à savoir la compétitivité agricole. Nos parts de marché continuent d'être chahutées à l'export et, en France, nous perdons des volumes dans l'assiette des Français au profit de produits importés. Bien sûr, toutes les filières ne sont pas concernées, la France étant encore un grand pays agricole. Mais traiter le sujet trop tard, c'est cautionner un déclin que nous refusons tous. Je crois que l'illusion du début du quinquennat du « tout haut de gamme » est derrière nous. Toutefois, aujourd'hui, comment faire pour redresser la compétitivité de certaines filières agricoles ?

...doit pouvoir maîtriser son tarif général tout au long de l’année, sans risque que la loi ou le contrat ne fige un « prix convenu » pour le temps de la convention récapitulative. Cette mesure est le complément nécessaire de l’impérative application de l’évolution des prix des matières premières agricoles. Elle crée et assure ainsi les conditions d’une réelle répartition de la valeur au sein de la filière de l’amont vers l’aval. Seul le respect des prix agricoles et des tarifs du transformateur permettra d’inverser durablement le mécanisme de formation des prix en partant de l’amont. Enfin, eu égard à l’interdépendance de la filière, cette mesure est l’élément indispensable pour renforcer les transformateurs PME qui privilégient l’approvisionnement local et les circuits courts. Elle contribuera ...

... accompagnés : Martine Berthet, Gilbert Bouchet, Sébastien Meurant, Patricia Morhet-Richaud, Jackie Pierre et Nelly Tocqueville. J'y associe et remercie pour son aide et sa participation mon collègue des Alpes-Maritimes, Jean-Pierre Leleux, qui s'est occupé du volet « pays grassois » de ce déplacement. Ce déplacement maralpin a donc débuté à Grasse, le 4 juillet, par un diner-débat autour de la filière du parfum et des arômes, en présence de M. Philippe Massé, président du syndicat national des industriels de la parfumerie et des arômes (PRODAROM). Il a été animé par Jean-Pierre Leleux, qui nous a exposé la démarche ayant abouti à la reconnaissance par l'UNESCO des « savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse » en tant que patrimoine immatériel de l'humanité, après quinze ans d'efforts, à la...

Le parfum est certes la tête de gondole, avec une forte visibilité de cette production locale dans le secteur de luxe, même si elle n'est pas toujours suffisante en quantité, et la filière se diversifie notamment vers les arômes. Mais le département des Alpes-Maritimes est également très connu pour sa zone d'activité de haute-technologie, Sophia Antipolis, dont nous fêtons le cinquantenaire, et qui a été fondée notamment à l'initiative de Pierre Lafitte, notre ancien collègue, pour concurrencer la Silicon Valley. Ce site a connu un développement exponentiel avec l'installation des...

...que soit l’orientation choisie par les élèves : leur réussite. Toutefois, les réformes du bac professionnel et de l’apprentissage risquent de remettre en question cet objectif. D’une part, comme l’a rappelé Stéphane Piednoir, la diminution du nombre d’heures d’enseignement général et technique – 40 % en CAP, 20 % en lycée professionnel – met en péril la possibilité pour les élèves d’accéder aux filières supérieures de BTS, faute d’une formation suffisante au regard des exigences. Ce constat est unanimement partagé par les professeurs, qui signalent également que les nouvelles heures d’enseignement en co-intervention réduisent les mathématiques, le français et les enseignements techniques. Or, si la formation venait à se dégrader, les offres d’embauches présentées seraient, de fait, moins exige...