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Interventions sur "bpifrance" d'Élisabeth Lamure


4 interventions trouvées.

On entend assez peu les start-ups s'exprimer : sollicitent-elles Bpifrance ? Si oui, quelle est leur situation ? Il me semble que le programme « TPE-PME gagnantes sur tous les coûts » élaboré avec l'Ademe pour diminuer l'empreinte environnementale tout en gagnant sur les coûts de production et en améliorant les marges serait bienvenu au moment de la reprise. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

En 2017, les crédits affectés au financement des garanties ont doublé dans votre établissement, financés notamment par le recyclage des dividendes reçus de ses diverses participations. La Cour des comptes avait d'ailleurs dénoncé cette pratique. Bpifrance devrait d'ailleurs connaître cette année des difficultés de financement de cette activité avant de ne pouvoir les assumer en 2019. Lors de son audition ici même en novembre dernier, le ministre de l'économie nous a indiqué la nécessité de réfléchir à d'autres moyens d'accompagnement de nos PME à l'accès au crédit. Quelles sont vos perspectives pour sauvegarder ce véritable service public de garan...

...de finances. Il y a, ensuite, les réseaux associatifs soutenus par l'État ou les collectivités territoriales. On compte ainsi cinq grands réseaux nationaux avec implantations régionales : Initiative France, France active, Réseau entreprendre, le réseau BGE, ainsi que l'association pour le droit à l'initiative économique (ADIE). De nouveaux acteurs développent également un accompagnement. Ainsi, Bpifrance propose depuis deux ans une offre d'accompagnement aux entreprises qu'elle finance en fonds propres ou qu'elle garantit, offre qui porte notamment sur les start-ups ou sur la croissance des TPE et des ETI. Il faut mentionner, enfin, le réseau d'accompagnement à l'international, qui fait intervenir notamment Business France, les chambres de commerce françaises à l'étranger ainsi que d'autres acte...

...par exemple : monsieur Le Scouarnec, les petits centres-bourgs peuvent profiter du FISAC. Je partage l'analyse et l'inquiétude de Mme Primas concernant les CCI. On leur a, en quelque sorte, coupé les vivres. Il n'en reste pas moins qu'un nombre important d'acteurs accompagnent les entreprises dans les territoires. Ils auraient tout intérêt à s'entendre pour éviter d'être redondants. Par exemple, Bpifrance pratique depuis 2 ans l'accompagnement d'entreprises : c'est une forme de concurrence. Il faudrait plus de complémentarité entre les acteurs, à l'image des mutualisations effectuées par les collectivités locales. Cela dit, on sait bien que les crédits manquent et que les chambres de commerce doivent s'adapter à cette situation. Il est néanmoins extrêmement regrettable que ce soit la formation qui...