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Madame la ministre, près de deux ans après le début de la crise sanitaire, nous avons ce débat sur les oubliés du Ségur de la santé, toutes ces professions que vous avez négligées et que vous revalorisez désormais au compte-gouttes, quand leur importance pour notre système de soins vous revient en mémoire. Au-delà de ces oubliés, je souhaite aborder avec vous, et de façon plus générale, les oublis du Ségur de la santé. Ce dernier avait pour objectif d’améliorer et de revaloriser la carrière des personnels soignants de notre pays, mais il n’a apporté qu’une réponse partielle, seulement financière et en définitive insuffisante aux problématiques beaucoup plus globales que ...
...es principales préoccupations du monde hospitalier. Loin de renforcer l’attractivité des carrières hospitalières et de valoriser les personnels soignants, le texte comporte même, sous couvert de simplification, des mesures contreproductives, tels que le bénévolat individuel ou la possibilité pour un directeur de GHT de créer un poste de praticien hospitalier. La création d’un service d’accès au soin aurait également mérité un travail plus approfondi entre l’hôpital et la médecine de ville, en particulier avec les maisons pluridisciplinaires de santé ou les établissements de soins primaires. La pandémie a également mis en exergue la question de la démocratie sanitaire : quelle leçon le Gouvernement en tire-t-il ? Aucune dans ce texte assurément. Pendant la première vague, les professionnels ...
Je souhaite revenir sur la création des services d’accès aux soins (SAS). Dans sa rédaction initiale, l’article 7 bis prévoyait la création d’un service d’accès aux soins avec un nouveau numéro dit unique, le 113. Fort heureusement, l’Assemblée nationale a supprimé toute la partie concernant ce numéro, lequel n’avait rien d’unique, puisqu’il s’ajoutait au 15, l’actuel numéro du SAMU, au 112, le numéro européen d’urgence, sans parler du 17, du 18, du 39 ...