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Interventions sur "forestier" de Fabien Gay


4 interventions trouvées.

..., des associations ou encore des coopératives qui gèrent eux-mêmes leur forêt, mais cela constitue rarement leur activité principale : 60 % d’entre eux possèdent au moins un hectare de bois et n’en tirent aucun revenu. Les parcelles de moins de 25 hectares, pour lesquelles un plan de gestion n’est pas obligatoire, sont globalement peu gérées, voire pas du tout. De plus, de nombreux propriétaires forestiers ignorent jusqu’à l’existence de certaines de leurs parcelles. Ainsi, l’éloignement géographique des familles et le manque de connaissances sur le milieu forestier conduisent au délaissement de ces petites forêts. Si ce morcellement contribue à la diversité de la forêt et la protège des dangers de l’uniformité, notamment des peuplements monoespèces, l’extrême parcellisation du foncier forestier ...

... devrions avoir tout un débat, comme nous l’avons eu hier, sur les traités de libre-échange. On ne peut pas, d’un côté, déclarer ne pas cautionner la politique de Bolsonaro et, de l’autre, signer le Mercosur, qui participe à la déforestation. Nous maintenons donc notre amendement, parce que, je le répète, il n’est pas du tout satisfait. Nous considérons qu’inscrire un tel dispositif dans le code forestier serait un gain écologique et social.

Cet amendement vise à interdire la coupe rase, qui consiste à abattre la totalité des arbres d’une parcelle d’une exploitation forestière. Aujourd’hui, la coupe rase, ou coupe à blanc, est une technique qui ne tient pas compte des limites et des fragilités du couvert forestier français et qui a des effets dévastateurs sur l’écosystème, les sols et les paysages. La coupe rase entraîne une perturbation anormale et brutale de l’écosystème forestier, accroît le risque d’une mauvaise régénération des essences – si précieuse – et la compaction et parfois l’érosion des sols, ce qui nuit à la bonne régénération naturelle et au bon ancrage des arbres plantés. Enfin, cette pra...

...nis, mais en tant qu'enfant du Sud-Ouest, je connais bien les Landes. Les élus déplorent le manque de dialogue à l'ONF et j'ai reçu les représentants de l'intersyndicale. Ils sont beaucoup plus qu'inquiets : ils se plaignent de la rupture totale du dialogue social avec la direction. J'ai rencontré des gens qui aiment leur métier, en parlent avec envie, avec passion, veulent défendre le patrimoine forestier, mais disent ne plus comprendre comment l'ONF fonctionne. Je rencontre beaucoup de syndicats et j'ai rarement vu autant de crispations ! Il est urgent de renouer le dialogue social. Selon mon expérience de manager, pour animer une équipe, il est essentiel que ses membres comprennent les objectifs communs, sinon on n'avance pas. Où voulez-vous aller ? Cette désorganisation et ces réformes préfigur...