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Quel est l'avenir des PPRN ? Leurs conséquences ne sont pas toujours heureuses, et en Guadeloupe, il est question de les réviser. Là où le foncier est rare, ils posent problème. Certes, il ne faut pas faire fi des risques. Mais quand il y a déjà des habitations, que faire ? L'État peut-il proposer des solutions ?
Le caractère archipélagique de la Guadeloupe implique ainsi un plus grand nombre de côtes à surveiller, avec de nombreuses tentatives d'entrée sur le territoire de flux de marchandises illicites et les trafics de stupéfiants. Voilà sept ou huit ans, les moyens consacrés à ces missions n'étaient pas à la hauteur, à telle enseigne que le président de la région avait même dû proposer aux services des douanes de financer un bateau garde-côtes....
Je citerai, à cet égard, l'exemple des oeufs en Guadeloupe. Introduits en quantité dans l'archipel, des oeufs sont achetés par des particuliers n'ayant déclaré aucune activité de commerce, puis vendus au bord des routes. Aucun contrôle n'est exercé sur ces produits, alors même que leur commercialisation engendre un véritable problème sanitaire et que leur introduction vient concurrencer la production locale. Celle-ci, de ce fait, ne peut se développer a...
Les producteurs de Marie-Galante nous fournissent certains produits, des poires notamment. Si leur production était insuffisante, en quoi seraient-ils empêchés de faire appel à l'île de la Dominique, qui, je le précise, travaille beaucoup avec la Chine actuellement, puis d'introduire cette production en Guadeloupe comme s'il s'agissait d'une production de Marie-Galante ? Nos coopératives produisant du miel subissent une forte concurrence de productions importées de pays tiers. Quel contrôle sur ce miel ? Compte tenu de la proximité de nos territoires avec des pays tiers, ne serait-il pas souhaitable que des contrôles soient effectués par l'Europe, afin de vérifier que l'essentiel des normes auxquelles no...
Nous vous dépeignons la situation telle qu'elle est, en dépit de tous vos efforts pour obtenir des moyens - qui ne seront jamais suffisants - et appliquer les bonnes méthodes. D'ailleurs, les mêmes méthodes peuvent-elles être employées en métropole et dans un archipel tel celui de la Guadeloupe ? Nous - j'entends la population de la Guadeloupe - avons aussi une responsabilité, car nos compatriotes sont parfois tentés de favoriser les entrées de produits. Mais une administration représentant un État doit avoir une vue globale de la situation et anticiper les évolutions pour les maîtriser. Les Mahorais ont été les premiers à favoriser la venue de leurs parents depuis le reste des Comore...
...cune norme sanitaire sérieuse n'est imposée. Cette situation fait obstacle au développement des productions locales, car les consommateurs ont tendance à privilégier les produits à bas coûts. La question de la fixation de taux d'octroi de mer adaptés sur les produits d'importation concurrençant une production locale vaut pour le porc, les produits frais, ou encore le miel. L'étiquetage « Miel de Guadeloupe » sur un produit venu d'ailleurs est une tromperie qui doit être sanctionnée et nécessite de renforcer les contrôles.
Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, le sucre a écrit les premières pages de l’histoire de la Guadeloupe. Plus de trois siècles après, il nous réunit pour mettre fin à une autre injustice : celle de l’inégalité entre consommateurs. Les Ultramarins n’ont pas droit à la même qualité alimentaire. Cela n’est pas juste ! Cette proposition de loi vise donc à rétablir l’égalité face à des disparités discriminatoires justifiées par des prétextes fallacieux. Nous avons tous, sans exception, une appétence ...