8 interventions trouvées.
Je connais l'hôpital de Göteborg. Le système suédois est spartiate : les premiers diagnostics peuvent être réalisés par des infirmiers de pratique avancée, qui décident, le cas échéant, d'envoyer le patient consulter le chirurgien ; et le patient doit ressortir très vite après son opération, comme il le peut. Les infirmiers et les infirmières, qui entraient dans la catégorie des travailleurs pauvres, ont été revalori...
Vous avez abordé le sujet dans toute sa complexité. Peut-on faire apparaître plus clairement la différence entre le financement de l'investissement et celui du fonctionnement ? Notre commission des affaires sociales manifeste depuis des années son souci d'assurer à la fois le fonctionnement de l'hôpital et les investissements nécessaires. Or je constate que les locaux des hôpitaux sont souvent inadaptés. Et c'est encore pire dans les hôpitaux psychiatriques. Il me semble que cela pèse sur le moral des soignants comme des malades.
Premièrement, pour avoir, jusqu'à récemment, été médecin praticien à temps partiel à l'hôpital, j'ai vu le stress que l'accréditation pouvait occasionner dans un service. L'accréditation met tout le monde en effervescence : on travaille plus... mais on s'occupe moins des patients ! Faut-il poursuivre ces procédures d'accréditation, qui ont malgré tout quelques avantages ? Deuxièmement, que pensez-vous du temps partagé entre centres hospitaliers universitaires (CHU) et centres hospitaliers...
Nos travaux porteront-ils aussi sur l'hôpital psychiatrique ?
Je suggère alors que notre commission se rende à l'hôpital psychiatrique de Cadillac. Par ailleurs, étudierons-nous les logiciels utilisés par les hôpitaux ? Ceux-ci sont très divers...
...ts ? Pédiatre en maternité, j'utilise un logiciel archaïque, pour lequel la dernière modernisation consiste à enregistrer l'heure où il est ouvert ou fermé, comme un mouchard. C'est humiliant et il me semble que ce cas est de plus en plus répandu... Quelle est l'utilité des hôpitaux de semaine ? La médecine ambulatoire ou semi-ambulatoire est une perspective intéressante. Mais dans ma région, un hôpital de semaine tout neuf a fermé au bout d'un an, sous prétexte qu'il était déjà obsolète... Comment vous coordonnez-vous avec le secteur libéral ? Quelle est la place des spécialistes dans le travail des urgences ? Les spécialistes seraient les grands oubliés du financement de la sécurité sociale...
...assistant médical sera là pour surveiller le médecin et s'assurer qu'il réalisera bien six actes par heure au lieu de quatre. Cela me scandalise ! Ce qui me paraît positif en revanche, c'est la vision pluriannuelle, grâce à une trajectoire tarifaire qui donne une indication aux professionnels de santé et aux établissements. Les médecins libéraux perdent énormément de temps sur l'interface ville-hôpital. Il y a un manque de communication. De ce point de vue, quelque chose est-il envisagé ?
...l'intérêt de l'hospitalisation publique, je défends l'exercice mixte, qui a été mon choix depuis le départ. L'exercice mixte offre, en effet, la liberté qui manque aux médecins hospitaliers, accablés de projets de structure, d'établissement ou de tâches administratives - sans doute parce qu'on veut les remplacer par des protocoles. Je ne vois pas comment on pourra attirer la médecine libérale à l'hôpital alors que les médecins qui achèvent leurs études ont envie d'être salariés. C'est peut-être un peu tard pour parler d'exercice libéral à l'hôpital. Dans le film Un Homme pressé, on a l'impression que l'orthophoniste est à l'entière disposition du personnage principal, frappé d'aphasie. C'est loin de refléter la réalité.