Photo de Francis Grignon

Interventions sur "liaison" de Francis Grignon


3 interventions trouvées.

...senté des critères pour hiérarchiser les projets, mais avez-vous hiérarchisé ces critères ? Vous nous parlez peu, ensuite, des modes de transports liés aux infrastructures. La compagnie aérienne Volotea s'est installée en France, avec des offres très compétitives - de quelques dizaines d'euros - pour relier des grandes villes de province, par exemple Strasbourg et Bordeaux, c'est-à-dire sur des liaisons où il faudrait énormément d'argent pour être concurrentiel avec le train : comment intégrez-vous de telles données ? Enfin, quel est l'horizon pour que le TGV Rhin-Rhône soit complété : 2030 ? 2050 ? J'ose à peine vous interroger sur le canal Rhin-Rhône, qui paraît devoir être renvoyé... au prochain millénaire !

La loi d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire de 1995 a sanctuarisé la liaison fluviale Saône-Rhin par le Doubs. D’un trait de plume, Mme Voynet a rayé ce projet en 1997. Néanmoins, comme M. le secrétaire d'État, je considère que le transport fluvial a un avenir dans ce pays. L’Alsace a, en ce sens, entrepris une étude socioéconomique concernant une liaison fluviale à grand gabarit entre la Saône et le Rhin, …

… en dehors du Doubs, bien entendu ! Ce nouveau tracé, au nord de la vallée du Doubs, irait de Port-sur-Saône à Montbéliard. Les premières conclusions de l’étude montrent que les potentialités de trafic sont beaucoup plus importantes sur ce nouvel axe Saône-Rhin que sur l’axe Saône-Moselle. Cela tombe sous le sens, d’ailleurs. D’une part, une liaison Saône-Moselle oblige à monter jusqu’à Coblence et à redescendre vers Mannheim et Bâle pour irriguer l’Allemagne du Sud, la Suisse et l’Alsace. D’autre part, la liaison Saône-Moselle vers Rotterdam nécessite le franchissement de nombreuses écluses jusqu’à Coblence. À l’inverse, la liaison que je propose, l’axe Saône-Rhin jusqu’à Rotterdam, évite toute écluse entre le nord de l’Alsace et Coblence,...