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...d'ailleurs tout à fait comprendre, car il est plus risqué d'être traduit devant la Cour de justice de la République que d'encourir la censure de la Cour des comptes. Objectivement, cependant, il est clair que l'on en a fait beaucoup trop. Le HCSP a émis en juillet, avant les commandes de vaccins, des doutes sur la virulence de la pandémie et il a relevé, le 7 septembre, la létalité modérée de la grippe A (H1N1). Il est donc regrettable que le ministère ait plutôt écouté ceux qui dramatisaient la situation et évoquaient la perspective de 10 000 à 30 000 morts. Dès le mois d'août, il apparaissait que l'épidémie était moins grave que la grippe saisonnière. Si l'on parle aujourd'hui de deuxième, voire de troisième vague de l'épidémie, n'est-ce pas simplement pour écouler les stocks de vaccins ? P...
...istres traînés devant la Cour de justice de la République parce qu'on estimait qu'ils n'avaient pas suffisamment pris de précautions, jugeant légitime que l'on souhaite éviter de se trouver dans la même situation. Encore faut-il que les précautions prises soient à la mesure des risques qui les justifient. Mais peut-être est-ce à l'OMS qu'il faut reprocher d'avoir exagéré le danger présenté par la grippe A (H1N1).
...drait alors prévoir pour l’ACOSS un supplément d’avance de trésorerie, puisque le plafond a été fixé à 65 milliards d’euros, étant entendu que vous excluez bien évidemment la possibilité d’augmenter les prélèvements obligatoires. Extraire ces dépenses de l’ONDAM revient à empêcher l’intervention du comité d’alerte en 2010, puisque tout dépassement de 0, 75 % de l’objectif pourra être imputé à la grippe. Madame la ministre, vous estimez avoir les instruments permettant de calculer exactement la dépense résultant de cette pandémie. Moins optimiste que vous, je pense que nous aurons de grandes difficultés pour parvenir à distinguer les dépenses liées aux maladies courantes de celles qui relèvent de la grippe A. Telles sont les raisons pour lesquelles, mes chers collègues, nous devons voter les am...
...a situation s’est un peu améliorée, c’est dire le rôle primordial que vont jouer nos hôpitaux publics ! Ces malades en détresse respiratoire ne vont pas être accueillis dans les établissements commerciaux. C’est l’hôpital public tant décrié, qui est à l’origine du déficit de la sécurité sociale, qui, comme d’habitude, comme lors de la canicule, accueillera ces cas graves. Il ne s’agit pas d’une grippe saisonnière et ce ne sont pas les mêmes personnes qui sont atteintes, il faut le répéter. C’est la raison pour laquelle les personnes fragiles procèdent à une vaccination. Madame la ministre, vous avez été très convaincante : tout le monde l’a compris, il y a un réel danger. Mais comment se fait-il que vous n’arriviez pas à convaincre la population et nos professionnels de santé ? Seulement 10 %...