Photo de François Grosdidier

Interventions sur "détenu" de François Grosdidier


7 interventions trouvées.

...erait nécessaire n'est pas au rendez-vous. Même en favorisant les mesures alternatives à l'emprisonnement et les peines de substitution, les incarcérations vont augmenter. Ce budget est donc insuffisant pour réduire le malaise des surveillants pénitentiaires, au moins aussi présent que chez les forces de sécurité intérieure. Il manque une véritable police pénitentiaire pour créer le lien avec les détenus et faire retomber les tensions qui partout existent. Les surveillants pénitentiaires ne sont pas armés psychologiquement et professionnellement pour affronter une telle situation. Les prisons constituent la première zone de non droit en France, plus encore que les quartiers. L'augmentation globale du budget cette année ne doit pas masquer le fait que la justice n'est pas la priorité nationale qu...

Est-ce que cela aurait vraiment un sens ? Les détenus connaissent les gardiens.

...s personnels sont-ils suivis ? Par quels services ? Votre administration éprouve des difficultés de recrutement, dues à la faible attractivité des salaires qu'elle propose, bien connus par l'opinion. Les forces de sécurité intérieure protestent depuis des années contre les tâches indues, dont elles considèrent que certaines relèvent de l'administration pénitentiaire. Ainsi, le transfèrement des détenus vous a été confié, mais les forces de police et de gendarmerie continuent à être sollicitées pour cette mission. L'administration pénitentiaire manque-t-elle de moyens ou de compétences pour l'accomplir ? Les policiers se disent mobilisés de manière incessante par les centres pénitentiaires. Leur intervention est-elle inévitable ? Faudrait-il créer un corps dédié de police pénitentiaire ? L'admi...

À cet égard, les détenus ont les mêmes garanties que les autres citoyens. Le simple fait d'appeler depuis une prison, alors que c'est interdit, ne permet pas de mettre en oeuvre la procédure des IMSI catchers ?

Avez-vous le sentiment, comme les policiers, que la parole des surveillants est mise sur le même pied d'égalité que celle des détenus par les magistrats ?

... doute pas, le cordon ombilical avec le monde politique. Vous avez évoqué la prison comme « l'école de la récidive ». Pensez-vous qu'elle le soit par essence ou que cela résulte de ses carences actuelles ? Ne voyez-vous comme remède à la surpopulation carcérale que les peines de substitution ? La construction de places supplémentaires est-elle une question taboue ? Vous évaluez la proportion de détenus présentant des troubles psychiatriques, sans pour autant nécessiter une hospitalisation, à 30 %. La détention peut aggraver ces troubles, et les codétenus ainsi que le personnel pénitentiaire, qui n'a évidemment pas la compétence pour les prendre en charge, en supportent les conséquences. Que faire ? Développer les services psychiatriques en prison ? Créer une catégorie intermédiaire de centres ...