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Interventions sur "monétaire" de François Marc


4 interventions trouvées.

...y met - non où il va car, dans le cas présent, il ne va pas à l'économie -, mais l'on ne sait ni quand ni comment en sortir. C'est une vraie question, à laquelle vous avez en partie répondu. Je ne pense pas qu'un « helicopter money drop » serait une solution, car l'enjeu aujourd'hui n'est plus tant d'accentuer la distribution de liquidités que de déterminer les modalités de sortie d'une politique monétaire particulièrement accommodante. Il existe deux modèles de banques coopératives mutualistes en France : un modèle centralisé, qui est celui de la Banque populaire-Caisse d'épargne (BPCE) et du Crédit agricole, et un modèle décentralisé, propre au Crédit mutuel. Ce dernier fait actuellement l'objet de discussions ; aussi souhaiterais-je vous interroger sur ce sujet. Le Crédit mutuel a fait la preu...

...équences sur la dette et sur l'évolution des prix à la consommation. Tous les pays de la zone euro, nous l'avons vu, ne sont pas affectés de la même façon. Dispose-t-on d'une vision des effets de la déflation sur la dette publique, notamment sur la base de l'exemple japonais ? Quelles mesures peut-on mettre en oeuvre pour faire face au risque de déflation ? Quelles réorientations de la politique monétaire de la BCE ce risque de déflation pourrait-il appeler, notamment afin de relancer l'investissement, la productivité et la croissance ? L'exemple japonais incite également à se demander s'il y a d'autres solutions, face à la déflation, que la « planche à billets » et la mise en oeuvre une politique budgétaire expansionniste. La politique économique allemande constitue une des clefs de la probléma...

Merci pour vos interventions et vos exposés de qualité. Il fallait prendre le temps de nous éclairer. Monsieur Aglietta, quelle probabilité donnez-vous à vos deux scénarios ? Quelles chances avons-nous de redresser la barre avec une politique monétaire accommodante ?

...uteille à moitié vide ? Cette prudence naturelle peut amener les décideurs politiques à vouloir être plus ambitieux ou optimistes pour l'avenir. Ma deuxième question porte sur les prévisions économiques. Vous avez considéré que celles-ci étaient « plausibles ». Ne pourrait-on pas dire qu'elles étaient particulièrement prudentes ? Pour étayer mon propos, je prends appui sur les analyses du Fonds monétaire international (FMI) en date du 8 octobre 2013 : il considère que la France sera à 0,2 % au lieu de 0,1 % de croissance à la fin de l'année et l'année prochaine à 1 % plutôt qu'à 0,9 %. En prenant en compte ces prévisions, on peut donc considérer que le Gouvernement est prudent. Donc, le terme « plausible » retenu par le Haut Conseil ne cacherait-il pas une inquiétude dans l'évolution des indicate...