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J'aurai quelques questions complémentaires sur les rythmes scolaires mais je me ferai surtout, le temps nous étant compté, l'interprète des maires et de leurs préoccupations : je n'oublie pas que nous sommes les élus des territoires. Je salue l'importance que vous attachez aux sciences cognitives et aux comparaisons internationales, de même que votre credo dans la confiance, gage de réussite. En matière de rythmes scolaires, il existe de nombreuses com...
... terrain, en toute objectivité. Je partage le souci de stabilité exprimé par Jean-Claude Carle. En matière d'éducation, les résultats ne peuvent s'apprécier que sur un temps long. On ne peut évaluer une réforme un an seulement après qu'elle a été mise en place. Donnons un peu de temps au temps. Stabilité ne veut pas dire statu quo. Comme vous, je pense qu'on ne peut pas appliquer la réforme des rythmes scolaires de la même manière en maternelle et en primaire. S'agissant de la maternelle, il faut se montrer à la fois plus pragmatique et moins consommateur d'activités. Les enfants de cet âge ont besoin, comme vous l'avez dit, de repères, de stabilité. Je me montrais plus sévère que vous sur l'éducation nationale, dont l'implication m'a semblé insuffisante dans la mise en place des rythmes scol...
...pporteurs proposent de libérer un samedi par mois. C'est une bonne solution. Permettez-moi de vous raconter une anecdote. J'ai entendu un directeur académique des services de l'éducation nationale dire au maire d'un village qu'il lui compliquait la vie en choisissant le samedi matin. Le maire lui a alors répondu que l'éducation nationale ne s'était pas préoccupée de savoir si la modification des rythmes scolaires lui compliquerait la vie. Pourtant, il avait dû réorganiser le temps de travail du personnel de sa commune. À l'éducation nationale de faire la même chose !
... remis mon rapport relatif aux projets éducatifs territoriaux, les PEDT, à l’occasion du troisième comité interministériel aux ruralités, le 20 mai dernier, à Privas, en Ardèche. Au total, nous avons mené six mois de travaux à travers la France en visant le but suivant : identifier les « bonnes pratiques » et les moyens de mieux accompagner les communes rurales dans la mise en œuvre des nouveaux rythmes. À cette fin, plus de cent trente personnes ont été auditionnées, plus de trente déplacements ont été effectués. Nous avons, en quelque sorte, accompli un mini-tour de France, …
Oui, il était nécessaire de réinstaller une matinée de classe plus favorable aux apprentissages, d’alléger les journées et de proposer de nouvelles activités aux enfants sur les créneaux horaires ainsi libérés. On a également entendu la critique suivante : « Cette réforme des rythmes est inadaptée au monde rural, dépourvu de ressources. » Mes chers collègues, cette affirmation est tout simplement fausse !
Oui, l’école reste la priorité des politiques municipales. Par exemple, à Fauville-en-Caux, en Seine-Maritime, le choix du samedi matin comme cinquième matinée a permis de redynamiser le centre-bourg. À ce titre, je reprends à mon compte l’expression employée par M. le maire de la commune : « C’est tout le village qui a changé de rythme. »
...ons de la Caisse d’allocations familiales, la CAF. L’obtention de ces fonds est trop souvent évoquée comme un parcours du combattant. Le choc de simplification doit, partant, s’appliquer à ces dossiers. En outre, sachant que le Sénat s’empare à nouveau de la question du financement, je tiens à apporter deux précisions. Premièrement, sachons de quoi nous parlons lorsque nous évoquons le coût des rythmes. Bien souvent – je l’ai constaté –, l’on se réfère au coût global du budget périscolaire, et non du coût des seules heures dévolues aux temps d’activités périscolaires, ou TAP.
Pour résumer, cette réforme des rythmes scolaires a assuré une réflexion globale autour des temps éducatifs. Que ce soit dans le cadre ou en dehors du temps scolaire, elle a permis à l’enfant de vivre de nouvelles expériences et de se confronter à d’autres réalités. En conclusion, je vous livre cette phrase de la jeune Malala, prix Nobel de la paix, qui est si attachée au rôle essentiel de l’éducation : « Merci de ne pas m’avoir coup...
...ent à être salués pour leur travail au quotidien, plutôt que dénigrés constamment. Vous proposez d'améliorer leurs conditions de travail : c'est en contradiction avec la suppression des postes, qui font diminuer le taux d'encadrement des élèves... Les créations de postes prévues répondent précisément à la dynamique démographique de notre pays. Vous défendez tout et son contraire ! Un mot sur les rythmes scolaires. C'est la première fois qu'un gouvernement impulse une action et l'accompagne financièrement. Cette aide bénéficie pour l'heure indifféremment à toutes les communes, quels que soient leurs projets. On ne pourra toutefois pas donner sans cesse davantage à ceux qui ne font pas le minimum. Mettons à présent l'accent sur l'exigence de qualité, et modulons les aides du fonds en conséquence....
...ssociations de maires en couvrant les communes grandes, moyennes et petites, sans omettre celles des zones rurales. Les responsables des ministères concernés, ainsi que la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF), par deux fois, sont venus nous expliquer les modalités de mise en oeuvre de la réforme. Nous n'avons oublié ni le comité de suivi de la réforme, ni les scientifiques experts des rythmes des enfants. Les fédérations de parents d'élèves nous ont présenté leurs points de vue. La problématique spécifique de l'enseignement privé a été évoquée avec le secrétariat général de l'enseignement catholique. Au-delà du ministre et de l'ADF, il ne me semble pas utile de continuer nos auditions. Nous pourrions nous arrêter là si vous en étiez d'accord. En revanche, nous devrons, aux mois d'av...
...ssociations de maires en couvrant les communes grandes, moyennes et petites, sans omettre celles des zones rurales. Les responsables des ministères concernés, ainsi que la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF), par deux fois, sont venus nous expliquer les modalités de mise en oeuvre de la réforme. Nous n'avons oublié ni le comité de suivi de la réforme, ni les scientifiques experts des rythmes des enfants. Les fédérations de parents d'élèves nous ont présenté leurs points de vue. La problématique spécifique de l'enseignement privé a été évoquée avec le secrétariat général de l'enseignement catholique. Au-delà du ministre et de l'ADF, il ne me semble pas utile de continuer nos auditions. Nous pourrions nous arrêter là si vous en étiez d'accord. En revanche, nous devrons, aux mois d'av...
Toutes les personnes que nous avons auditionnées partagent l'objectif global de la réforme. La question des rythmes scolaires était devenue un véritable serpent de mer depuis des années. Il était nécessaire de le prendre à bras le corps. Bien sûr, la réforme bouleverse non seulement des calendriers, mais aussi les habitudes des différents acteurs de l'éducation. Elle n'en est qu'à ses premiers mois d'application. Elle doit vivre sur le terrain et être ajustée en fonction des circonstances locales. Ces ajustem...
Toutes les personnes que nous avons auditionnées partagent l'objectif global de la réforme. La question des rythmes scolaires était devenue un véritable serpent de mer depuis des années. Il était nécessaire de le prendre à bras le corps. Bien sûr, la réforme bouleverse non seulement des calendriers, mais aussi les habitudes des différents acteurs de l'éducation. Elle n'en est qu'à ses premiers mois d'application. Elle doit vivre sur le terrain et être ajustée en fonction des circonstances locales. Ces ajustem...
...cation nationale, alors que les conditions d'exercice de leur métier ont été bouleversées. C'est pourquoi je vous faisais part de mon souhait d'aller à l'ESEN. Nous devrons aussi revenir sur la formation des enseignants afin qu'elle les mette en capacité d'interagir avec les élus locaux et surtout de repenser leurs méthodes didactiques et pédagogiques afin de tirer le meilleur profit des nouveaux rythmes. La création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ÉSPÉ) doit tenir compte de cet objectif. Nous aurons également à mettre en place des formations conjointes et transversales pour tous les acteurs intervenants sur les temps de l'enfant. Le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) pourra apporter une contribution majeure ; c'est pourquoi nous l'auditionnons ...
...cation nationale, alors que les conditions d'exercice de leur métier ont été bouleversées. C'est pourquoi je vous faisais part de mon souhait d'aller à l'ESEN. Nous devrons aussi revenir sur la formation des enseignants afin qu'elle les mette en capacité d'interagir avec les élus locaux et surtout de repenser leurs méthodes didactiques et pédagogiques afin de tirer le meilleur profit des nouveaux rythmes. La création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ÉSPÉ) doit tenir compte de cet objectif. Nous aurons également à mettre en place des formations conjointes et transversales pour tous les acteurs intervenants sur les temps de l'enfant. Le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) pourra apporter une contribution majeure ; c'est pourquoi nous l'auditionnons ...
Merci pour cette présentation très dense. Disposez-vous d'éléments d'évaluation des organisations des temps scolaires que vous avez mises en place, en particulier à Lille où le dispositif que vous avez décrit date de 1996 ? Dans la mesure où, comme vous l'avez rappelé, les matinées sont plus propices aux apprentissages des enfants, quelles conséquences peut-on tirer de la réforme des rythmes répartissant les cours sur neuf demi-journées ? De quelle durée peut-on allonger la matinée ? Nous sommes tous d'accord sur le constat qu'un enfant passe 10 % de son temps à l'école et 90 % en dehors de la classe. J'ai relevé votre idée généreuse d'un pilotage interministériel de la réforme, mais n'est-ce pas utopique ? Comme enseignante, j'ai rencontré le cas de mères seules obligées d'accept...
Merci pour cette présentation très dense. Disposez-vous d'éléments d'évaluation des organisations des temps scolaires que vous avez mises en place, en particulier à Lille où le dispositif que vous avez décrit date de 1996 ? Dans la mesure où, comme vous l'avez rappelé, les matinées sont plus propices aux apprentissages des enfants, quelles conséquences peut-on tirer de la réforme des rythmes répartissant les cours sur neuf demi-journées ? De quelle durée peut-on allonger la matinée ? Nous sommes tous d'accord sur le constat qu'un enfant passe 10 % de son temps à l'école et 90 % en dehors de la classe. J'ai relevé votre idée généreuse d'un pilotage interministériel de la réforme, mais n'est-ce pas utopique ? Comme enseignante, j'ai rencontré le cas de mères seules obligées d'accept...
Je voudrais revenir sur quelques points transversaux qui ont été évoqué dans chacune de vos interventions. Vous avez pointé le manque de concertation préalable. N'avez-vous pas pourtant été invités à participer à la concertation sur la refondation de l'école menée à la Sorbonne sous l'égide du ministre de l'éducation nationale durant l'été 2012 ? À cette occasion, les ateliers consacrés aux rythmes scolaires s'étaient conclus par une demande unanime de réorganisation de la semaine scolaire. Par ailleurs, il me semble que certains de vos propos recèlent une certaine contradiction. D'un côté vous refusez l'imposition d'une norme unique partout sur le territoire et vous souhaitez une adaptation aux circonstances locales. De l'autre, vous déplorez les disparités entre les écoles que générerait...
Comment penser que l'éducation nationale pourrait régler cette question et modifier le temps social des familles ? Nous ne pouvons pas vivre en dehors des évolutions de la société et du monde du travail. La réforme des rythmes scolaires a pour ambition essentielle de réorganiser le temps scolaire pour accroître l'efficacité des apprentissages.
...ec des enfants dans un autre cadre que celui des TAP. Cette question vous est-elle remontée, et quelle réponse peut-on lui apporter ? Il serait en effet dommage de se priver de la compétence de ces intervenants. Par ailleurs, quelle était votre estimation du nombre d'enfants qui bénéficiaient des dispositifs périscolaires mis en place avant la réforme ? Dans quelle mesure le passage aux nouveaux rythmes a-t-il modifié le nombre d'enfants concerné ?