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Interventions sur "bachelier" de Françoise Laborde


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Le taux d’échec des bacheliers professionnels et technologiques en licence générale est particulièrement préoccupant : seuls 16 % des bacheliers technologiques et 6 % des bacheliers professionnels réussissent leur licence en trois ou quatre ans. Évincés des sections de techniciens supérieurs et des instituts universitaires de technologie du fait de l’attribution de places à des bacheliers généraux, ils s’inscrivent par défau...

... en bonne intelligence avec vous, madame la ministre, nous nous heurtons à un « oui, mais ». La rentrée de septembre prochain doit se passer le mieux possible pour ces étudiants. Les marques d’intérêt que vous leur témoignez ne pourraient qu’être renforcées par l’instauration d’un plancher. Je maintiens donc mes amendements. On rejette la faute sur les programmes, qui seraient inadaptés pour des bacheliers professionnels ou technologiques, mais qui les a définis ? S’il faut donner un coup de pied dans les programmes, alors faisons-le !

...ux filières sélectives. En effet, le système actuel favorise en permanence les étudiants qui ont fait leur scolarité à Paris. Or les grandes écoles les plus cotées recrutent de plus en plus dans les classes préparatoires parisiennes. Notre groupe considère que l’accès aux meilleures filières sélectives doit être fondé sur le seul mérite de l’étudiant, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, car les bacheliers parisiens sont privilégiés. Le milieu parisien est impénétrable par des étudiants d’horizons autres. Cette endogamie est dommageable pour la capacité d’ouverture des jeunes. Il convient donc de fixer un pourcentage minimal de bacheliers résidant en dehors de la région francilienne pour l’accès aux filières sélectives franciliennes.

Je ne suis pas sûre de vous avoir tout à fait bien comprise, madame la ministre. Je demande que l’on fixe un pourcentage minimal de bacheliers résidant en dehors de la région francilienne pour l’accès aux filières sélectives franciliennes. Or vous me dites que l’on trouve dans ces dernières de nombreux étudiants étant passés par les classes préparatoires des lycées parisiens… J’aimerais obtenir des explications supplémentaires.

Dans le même esprit que les amendements n° 184 rectifié bis et 185 rectifié bis, le présent amendement vise à favoriser l’accès des bacheliers d’outre-mer aux formations dispensées en France métropolitaine. Cela est d’autant plus fondamental que les bacheliers résidant en outre-mer ne disposent pas de la même offre de formations que ceux de métropole. Le dispositif du projet de loi risquant de les écarter des formations qu’ils ont choisies en raison de l’application d’un pourcentage maximal de bacheliers résidant hors académie, nous pr...

... en plus nombreux dans les formations non demandées contribuera à briser les vocations des candidats, qui subiront les effets d’un sous-investissement de l’État dans l’enseignement supérieur. Je ne pense pas qu’une telle politique puisse améliorer la réussite en licence. Aussi, le présent amendement tend à déterminer la modification des capacités d’accueil en fonction de l’évolution du nombre de bacheliers.

...t d'un constat de difficultés sur l'actuelle plateforme, nous osons espérer une amélioration. Mais d'autres tensions peuvent apparaître, notamment si certains étudiants ne répondent pas assez vite et ne libèrent pas les places en temps et en heure. En parallèle, nous devons travailler sur la réforme du baccalauréat, car tout ce que nous faisons est censé s'emboîter, et, effectivement, offrir aux bacheliers qui sont supposés se diriger vers les IUT et les STS un accès privilégié à ces formations. Nous ne pouvons qu'être favorables à l'article 4, tendant à instituer la contribution de 90 euros, même si une difficulté de répartition a été mise en avant. Je tiens à vous remercier, madame Gerbaud, car à titre personnel, je ne m'étais pas assez préoccupée des articles 3 et 3 bis. Oui, il importe que l...