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Interventions sur "concours" de Françoise Laborde


4 interventions trouvées.

...du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche bouleverse actuellement l’organisation des universités, qui sont en processus de regroupement. La professionnalisation tant attendue de la formation reste complexe à réintroduire. Les deux années de master MEEF sont particulièrement chargées pour les étudiants. La première année, outre les enseignements et la préparation du concours, ceux-ci doivent réaliser un stage court. La deuxième année, la réalisation d’un stage à tiers-temps occupe une place prépondérante au sein de leur emploi du temps, avec la préparation des cours et les évaluations des élèves. Je salue les efforts des différentes ESPE, dont celle de Toulouse – j’ai eu la chance de la visiter avec les membres de la mission –, et du comité interministériel de pilot...

...e obligatoire de dissertation en histoire ne conduira-t-elle pas au développement d'écoles de bachotage, non plus de culture générale mais d'histoire ? De plus, à quel moment du processus de sélection l'examen des dossiers des candidats intervient-il ? N'oublions pas que la problématique de la culture générale comme épreuve de sélection intervient à d'autres niveaux, notamment dans le cadre des concours administratifs. Cette barrière peut se retrouver plus tard au cours de la carrière.

...r certains professeurs au lycée car il est important de les posséder. Les propos de M. Descoings nous ont rassurés. En effet, c'est moins grave de supprimer la culture générale à l'entrée si on l'enseigne au cours des cinq années d'études et si on s'assure du niveau des exigences à la fin du cursus. Vous avez sans doute raison de dire qu'il ne faut pas supprimer l'épreuve de culture générale aux concours de la fonction publique pour ne pas perdre notre culture française.

...mation aux enseignants, car ils savent que ceux-ci ne seront pas remplacés. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le nombre de démissions augmente et que l’ascenseur social patine ! S’ajoute à ce tableau noir le bilan désastreux de la réforme de la mastérisation. En effet, la Conférence des présidents d’universités s’est alarmée d’une « baisse des effectifs à toutes les préparations aux concours de l’enseignement », variant entre « moins 30 % et moins 50 % selon les académies ». Comment éviter la faillite du système éducatif dans son ensemble, faillite dont les prochaines générations seront les premières victimes ? Monsieur le ministre, vous vous dites prêt à « discuter d’aménagements pour équilibrer formation disciplinaire et formation pédagogique ». Nous appelons de nos vœux une tell...