52 interventions trouvées.
Je comprends mal que les gouvernements qui se sont succédés ne se soient pas attelés au problème de l'identification de l'origine des viandes par le consommateur, alors qu'en matière alimentaire, l'Europe ne cesse d'édicter les règlements les plus tatillons. La filière porcine a perdu en France 8 % de sa production. Et cela ne va pas mieux dans les filières ovine et bovine. Il est vrai qu'hors la Bretagne, il est difficile d'entreprendre de bâtir une porcherie sans se heurter aussitôt à certaines associations. Il faudrait pourtant fai...
Je comprends mal que les gouvernements qui se sont succédés ne se soient pas attelés au problème de l'identification de l'origine des viandes par le consommateur, alors qu'en matière alimentaire, l'Europe ne cesse d'édicter les règlements les plus tatillons. La filière porcine a perdu en France 8 % de sa production. Et cela ne va pas mieux dans les filières ovine et bovine. Il est vrai qu'hors la Bretagne, il est difficile d'entreprendre de bâtir une porcherie sans se heurter aussitôt à certaines associations. Il faudrait pourtant fai...
Pouvez-vous nous donner votre appréciation sur la question de la viande de brebis ?
Pouvez-vous nous donner votre appréciation sur la question de la viande de brebis ?
...s ambitieux. J'aimerais cependant vous faire part de quelques observations. Il me semble que nous devrions nous montrer prudents dans la conduite de nos travaux. L'affaire qui a été récemment médiatisée repose sur une tricherie. Or, si évidemment la transparence du circuit des produits est nécessaire et s'il faut la réaffirmer, cette tricherie ne concerne pas l'ensemble des acteurs de la filière viande. Lors d'un travail que nous avons précédemment mené, nous avons pu constater que la traçabilité des produits était parfaitement assurée dans le Loiret pour les achats du groupe Mac Donald's : la viande provenait de bêtes de nos élevages et le blé des pains était fourni par des agriculteurs locaux. Afin de ne pas instiller un doute et de ne pas pénaliser les producteurs, nous devrions faire preuve...
...s ambitieux. J'aimerais cependant vous faire part de quelques observations. Il me semble que nous devrions nous montrer prudents dans la conduite de nos travaux. L'affaire qui a été récemment médiatisée repose sur une tricherie. Or, si évidemment la transparence du circuit des produits est nécessaire et s'il faut la réaffirmer, cette tricherie ne concerne pas l'ensemble des acteurs de la filière viande. Lors d'un travail que nous avons précédemment mené, nous avons pu constater que la traçabilité des produits était parfaitement assurée dans le Loiret pour les achats du groupe Mac Donald's : la viande provenait de bêtes de nos élevages et le blé des pains était fourni par des agriculteurs locaux. Afin de ne pas instiller un doute et de ne pas pénaliser les producteurs, nous devrions faire preuve...
...ent de le dire, je vous avais présenté en 2002, avec lui, un rapport intitulé : « L'avenir de l'élevage, enjeu économique, enjeu territorial ». Début 2008, nous nous sommes penchés spécifiquement sur la filière ovine en déclin et plus récemment, fin 2009, nous avons analysé les difficultés des producteurs de lait. Lorsque nous avons commencé à travailler, fin 2010, sur la situation de la filière viande bovine, il s'agissait - et il s'agit encore - de répondre à une situation particulièrement grave. Les éleveurs sont en grande détresse du fait de la baisse spectaculaire de leurs revenus depuis 2007. La crise est d'autant plus traumatisante qu'elle a touché les exploitations les plus performantes, celles qui avaient investi, qui s'étaient modernisées. Elle s'est manifestée par le blocage des abat...
...evage : il s'agit d'investissements très lourds. Les groupements d'éleveurs actuels ne pèsent pas assez face à la distribution, monsieur Pinton. Il faudrait un groupement de groupements pour pouvoir parler d'égal à égal avec la grande distribution. L'INRA nous a dit que les chercheurs étaient prêts à répondre à la demande tant en matière de poids optimal des carcasses que de la tendreté de la viande, mais qu'il fallait du temps. Comme l'a dit M. Pinton, les vêlages se passent mieux, ce qui est heureux, car il y avait beaucoup de pertes il y a encore quelques années, sans compter le coût des césariennes pour les éleveurs.
Le titre de ce rapport serait : Filière viande bovine : agir maintenant pour sauvegarder nos territoires. Le rapport est adopté à l'unanimité
a insisté sur l'importance des coûts de production pesant sur les éleveurs ovins, réduisant substantiellement la rentabilité de la viande ovine au regard d'autres productions, animales comme végétales.
...t comment améliorer la compétitivité de l'agneau français, M. Jean-Paul Bigard a répondu que les écarts étaient trop importants avec l'agneau néo-zélandais pour chercher à le concurrencer, notamment durant les périodes de fête (Pâques, Noël ...), où il est exporté en très grande quantité. Il a en revanche vu dans les délais de transport -jusqu'à 30 jours- et de consommation -jusqu'à 90 jours- des viandes fraîches de pays tiers des éléments de fragilisation.
s'est étonné de ce que la production ovine soit beaucoup moins rentable que toutes les autres productions agricoles, et que la viande ovine française soit parmi les plus chères de l'Union européenne.