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Interventions sur "constructeur" de Gérard Cornu


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Je suis globalement d'accord avec les conclusions du rapport et ce d'autant plus que j'avais moi-même réalisé un rapport sur les défis du secteur automobile en février 2007, dans lequel je pointais déjà, par anticipation, la plupart des problèmes actuels. Parmi les constats indéniables, figure le surdimensionnement de l'outil de production en Europe. C'est un problème structurel qui menace les constructeurs généralistes comme PSA pris en tenaille entre le faible dynamisme du marché et la concurrence des constructeurs haut de gamme qui descendent en taille. Certains ont insisté sur l'importance de la recherche et de l'innovation. C'est vrai, mais financer la mise au point et la commercialisation de nouveaux modèles est couteux et rentabiliser ces lourds investissements suppose une taille et une pro...

La situation des constructeurs est donc difficile et les annonces de suppressions de postes réalisées par les deux grands constructeurs français, Renault et PSA, qui concernent au total près de 20 000 emplois en 2009, sont là pour nous le rappeler. Toutefois, nous sommes tous conscients, quelle que soit notre tendance politique, que la situation des équipementiers et des sous-traitants est encore plus précaire. Il ne se pass...

...’euros apportés par le fonds stratégique d’investissement, a déjà apporté la preuve de son utilité, avec son intervention dans Valeo et son soutien prochain à Heuliez. Les 6 milliards d'euros prêtés à PSA et à Renault, et sur lesquels certains se sont interrogés, bénéficieront également aux équipementiers, comme l’ont rappelé hier les participants de la table ronde ! Si nous ne soutenons pas les constructeurs, les équipementiers souffriront plus encore.

Nous devons donc nous garder d’une approche comptable : tous les acteurs de la filière sont importants et des sommes considérables leur sont apportées. Au-delà de ces mesures, l’esprit du pacte automobile, que je salue, repose sur l’idée que la filière ne se limite pas aux constructeurs et que ces derniers doivent prêter attention à la situation de leurs fournisseurs. Dans le rapport que j’évoquais tout à l’heure, je notais déjà que « le défi des équipementiers concerne l’ensemble de la filière, y compris les constructeurs, dans la mesure où il ne saurait y avoir de constructeurs forts si leurs fournisseurs sont en difficulté ». Aujourd’hui, les prêts participatifs accordés a...

Dans les deux dernières décennies, nos entreprises ont déjà su s’adapter et accomplir une véritable révolution en matière d’innovation, de qualité, de développement durable ou encore d’alliances internationales. Nous n’avons pas à rougir des constructeurs français, qui sont très performants et qui sont préparés à passer cette crise internationale de la meilleure façon possible. Nous pouvons donc avoir confiance dans la pérennité de ce secteur et affirmer, comme le Président de la République, que « la France ne laissera pas tomber son industrie automobile ».

... positionnement de nos marques en termes de gammes de véhicules ; - d'autre part, la situation de l'Europe sur le nouveau marché mondial de l'automobile ; - et, enfin, l'organisation de l'ensemble de la filière du secteur, des équipementiers en amont vers les métiers de services en aval. S'agissant du premier défi, M. Gérard Cornu, rapporteur, a rappelé que Renault et PSA, comme l'ensemble des constructeurs dits « généralistes », devaient faire face à la progression parallèle des marques les plus prestigieuses, dites « Premium », qui sont essentiellement allemandes, ainsi qu'à celle des marques de véhicules basiques. Il a insisté sur le fait que ce phénomène était bien propre aux marques et que ce n'était donc pas seulement les grosses cylindrées, de BMW ou de Mercedes qui rencontraient davantage d...

En réponse, M. Gérard Cornu, rapporteur, a rappelé que les formules de plates-formes multi-marques et multi-modèles étaient effectivement bien adaptées aux évolutions du marché, ainsi qu'à la réduction du cycle de vie des véhicules, et que les constructeurs français commençaient à s'engager dans cette voie, notamment dans le cadre du groupe Renault-Nissan et de la coopération de PSA avec Toyota.

a estimé que les attentes du marché étaient de plus en plus volatiles et qu'un même client pouvait souhaiter disposer d'un véhicule basique à certains moments de l'année et d'un véhicule sophistiqué à d'autres. Ceci a conduit des constructeurs généralistes, tels que VAG, à acquérir des marques afin d'être présent sur une gamme de véhicules très large, allant des productions de Skoda à celles de Bugatti. Puis la commission des affaires économiques a adopté le rapport d'information à l'unanimité.