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Interventions sur "dépistage" de Gérard Dériot


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Chaque année, 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus et 1 000 décès liés à ce cancer sont dénombrés en France. Selon l’Institut national du cancer, 40 % des femmes ciblées par les recommandations ne réalisent pas assez régulièrement de frottis de dépistage. À l’heure actuelle, conformément à l’article L. 6211-1 du code de la santé publique, les prélèvements d’anatomo-cytopathologie, bien que cotés à la nomenclature des actes de biologie médicale, restent de la compétence des médecins. Ainsi, si les biologistes médicaux pharmaciens sont formés et réalisent quotidiennement des prélèvements vaginaux en vue d’examens cytologiques, bactériologiques ou...

...s de faire un frottis. Comme l’a souligné Mme Guillotin, il n’y a pratiquement pas de sages-femmes dans les zones les plus éloignées, alors que les laboratoires d’analyses médicales sont répartis de façon beaucoup plus homogène. Il n’est évidemment absolument pas question de laisser le pharmacien biologiste réaliser l’examen anatomopathologique : seul le prélèvement est autorisé, pour rendre le dépistage plus facile. Il me semble que vous voyez le problème de loin, parce que la densité du réseau de sages-femmes est vraiment très inégale dans nos territoires.

J’ai bien entendu toutes les explications, je les connaissais déjà. Je comprends la nécessité de réaliser un dépistage complet et précise qu’il n’a jamais été question de permettre aux pharmaciens biologistes de réaliser les examens anatomopathologiques. Je retire cet amendement, madame la présidente.

a souligné que le cancer de la prostate concerne de plus en plus de personnes encore actives pour lesquelles il faut pouvoir proposer des solutions thérapeutiques efficaces, ce qui suppose un dépistage précoce.