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La commission des finances est évidemment très désireuse que la loi de février 2005 soit appliquée. Elle a été sensible, en particulier, à l'intervention de M. Paul Blanc. Nous sommes, d'une part, attentifs aux problèmes spécifiques de l'éducation nationale et, d'autre part, au fait que peu de personnes handicapées se présentent aux concours, pour des raisons complexes que nous connaissons ou que nous découvrons les uns et les autres. Par ailleurs, l'éducation nationale fait un effort significatif pour l'accueil des enfants handicapés, ce qui n'est pas la question posée, j'en conviens volontiers. Pour autant, reconnaissons-le, la formation, et notamment la formation professionnelle des jeunes souffrant d'...
Il s'agit d'une option intéressante, mais le cas de l'éducation nationale reste tout de même très particulier et ne se confond pas nécessairement avec celui des collectivités locales, qui ont des possibilités d'emploi plus larges, d'autant que les personnels TOS - parmi lesquels se trouvent les pourcentages les plus élevés de personnes handicapées - sont maintenant gérés par les régions et les départements. Je me trouve donc un peu gêné, car je comprends la démarche qui sous-tend l'amendement de M. Blanc. Dans ces conditions, la commission s'en remet à la sagesse du Sénat.