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S'il on doit réviser les textes concernant l'AMP, ne faudrait-il pas revoir par la même occasion ceux concernant la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, qui ont posé problème lors de leur examen par l'Assemblée nationale ? Sur la question du choix des techniques d'AMP, est-ce que, parmi la panoplie des techniques existantes, les couples de même sexe pourront exiger un recours au diagnostic préimplantatoire (DPI) ? Il y a trois ans, le CCNE a rendu un avis négatif sur le recours à la GPA, mais compte tenu de l'inégalité entre les couples d'homosexuels hommes et ceux de femmes, n'est-on pas sur la voie de la légaliser pour les couples d'hommes homosexuels, sachant que la loi sur le mariage des couples de même sexe vise à combat...
Je reviens sur la clause de conscience des équipes médicales qui ne voudraient pas appliquer l'AMP, car il y a un débat actuellement au sein des élus, des maires qui refuseraient d'appliquer la loi. Quel est votre avis ? Qu'attendez-vous de l'Agence de la biomédecine ? Dans un couple de femmes, pourra-t-on autoriser la procréation successivement chez l'une, puis chez l'autre ?
La position de l'Eglise a-t-elle évolué par rapport au Pacs, qui est surtout utilisé par les couples hétérosexuels et n'apporte pas les mêmes droits que le mariage ?
...sques de conflits et de traumatismes psychologiques ne sont pas à écarter, particulièrement dans le cas où le donneur est une mère. Il eût été plus raisonnable de permettre un accès aux seules motivations et données non identifiantes sur le donneur. Le second sujet concerne l’accès à l’assistance médicale à la procréation. Certains souhaitent en effet l’ouvrir à des femmes célibataires ou à des couples de femmes. D’autres réclament la légalisation du recours à la mère porteuse. Je ne juge pas les nouvelles formes de parentalité existantes ni les familles recomposées ou monoparentales. L’aspiration à « faire famille » ou à devenir parents n’est certes pas réservée à quelques-uns, mais crée-t-elle pour autant des droits sur la société ? Gardons aussi à l’esprit l’intérêt de l’enfant à naître… ...
s'est déclaré favorable à la publication du rapport car il a été confronté à la situation tragique de certains couples, dont la femme était privée d'utérus à la naissance ou à la suite d'un problème médical. Il est normal que le législateur réfléchisse à des solutions possibles. Cependant, deux recommandations du rapport lui paraissent contestables : il serait préférable, à son avis, d'éviter de trop fragmenter la parentalité, et donc d'interdire, dans le cadre d'une gestation pour autrui, le don de gamètes ; il...