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Le monde agricole évolue très vite. Le contexte fait certes ressortir certaines faiblesses mais doit nous incliner à réfléchir aux atouts qu'il contient en germes. Le public va évoluer. Auparavant, l'enseignement agricole n'accueillait que des agriculteurs. Aujourd'hui, on y trouve beaucoup d'autres profils, alors que les préoccupations environnementales rejoignent les préoccupations agricoles et que l'enseignement agricole est plus mobile et adaptable que l'Éducation nationale, dont les lourdeurs sont gênantes, pour l'enseignement agricole comme pour sa propre évolution. Le secteur a des atouts mais il ...
...rrogé sur la possibilité de mettre en place des masters. Il m'a indiqué qu'il était aujourd'hui difficile de trouver, sur des masters spécialisés en agriculture, des maîtres de stage ou des enseignants. La loi exige en effet qu'ils possèdent des diplômes n'allant pas toujours de pair avec une expérience professionnelle sur le terrain. Il lui semblait, en l'occurrence, manquer une dimension dans l'enseignement des diplômés. Il se demandait par conséquent s'il était possible de permettre à des personnes expérimentées dans les domaines enseignés d'accéder à l'enseignement à ce niveau de formation.
J'ai deux questions supplémentaires à vous poser. L'enseignement d'AgroParisTech porte à la fois sur l'agriculture et le secteur alimentaire, donc sur l'amont et l'aval. Quelles sont les proportions respectives de ces deux types de formations ? Par ailleurs, outre le projet Hectar, il existe un projet d'école vétérinaire privée, le projet UniLaSalle. Je souhaite connaître votre avis sur cette autre innovation.
Le Sénat est très attentif à l'enseignement agricole, et lors des dernières discussions budgétaires, il a fait de gros efforts pour augmenter son budget. J'ai bien perçu vos difficultés, et plus généralement celles de l'enseignement technique. J'ai en mémoire les discussions anciennes avec l'Éducation nationale où, quand on parlait de l'enseignement agricole et en particulier des MFR, les jeunes semblaient condamnés au chômage à brève éc...
Vos établissements sont peu représentés dans l'ouest de la France. Dans les Deux-Sèvres, nous avons un lien avec les diocèses pour les collèges dans l'enseignement catholique. Or vous êtes considérés comme étant des établissements catholiques. Avez-vous une organisation qui s'occupe du lien avec les diocèses et du soutien des collectivités ?
Nous avons écouté les représentants des MFR, pour lesquelles chaque association traite directement avec l'État. Pour les collèges d'enseignement catholique, le représentant diocésain est en lien avec les départements et gère la contractualisation et les aides. Avez-vous une organisation similaire ? Les MFR souffrent apparemment d'un déficit de représentation globale pour la mise en place des financements. Comment cela se passe-t-il pour vous ?