Photo de Gilbert Roger

Interventions sur "palestinien" de Gilbert Roger


20 interventions trouvées.

...ù il y avait également des refus. Il est très bien que M. Cambon ait fait passer le message : on ne doit pas permettre de trouver des prétextes pour nous interdire d'entrer à Gaza. Le rapport formule de belles recommandations. Mais quelle sera la suite ? Le Sénat pourra-t-il mettre les fers au feu pour relancer le processus ? Je n'aurais pas forcément exclu, dans un préalable, de faire discuter Palestiniens et Israéliens, devant la communauté internationale, de la solution à un seul État. Il faut pousser cette logique à son bout pour montrer que la solution à deux États est peut-être la moins bonne solution, mais qu'il n'y en a pas d'autre, pour paraphraser Churchill. Par ailleurs, j'étais sur un plateau télévisuel en direct de Tel-Aviv hier soir ; j'y suis invité régulièrement, car j'y représente...

À chaque visite en Israël et en Palestine, j'ai eu le sentiment que la société civile palestinienne était extrêmement éloignée de l'Autorité palestinienne à Ramallah, et qu'elle attendait beaucoup d'une solution. Vous avez évoqué la piste de la création d'un État unique. En tant que parlementaire de l'OTAN, j'ai posé franchement cette question à deux reprises aux proches de M. Biden : ceux-ci n'arrivent pas à croire qu'un seul État, avec respect des droits de tous, soit une possibilité. Qu'en...

Mais, depuis son adoption par le Sénat et l’Assemblée nationale, force est de constater que le processus de paix est au point mort. La France qui, depuis le Brexit, est le seul pays de l’Union européenne à être membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, doit agir pour préserver la solution à deux États, en n’abandonnant ni l’exigence de sécurité pour Israël ni celle de justice pour les Palestiniens. La France a, certes, accueilli une conférence internationale à Paris le 15 janvier 2017. Depuis cette initiative, qu’il convient de saluer, s’est ouverte une période lourde d’incertitudes au Proche-Orient. Le 6 février 2017, la Knesset adoptait une loi légalisant les colonies sauvages en Cisjordanie, au mépris de la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette loi était déjà...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le gouvernement israélien doit se prononcer à partir du 1er juillet sur la mise en œuvre du plan Tramp pour le Proche-Orient, qui prévoit l’annexion formelle et unilatérale par Israël de la vallée du Jourdain, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Si cette décision d’imposer ses lois en Cisjordanie occupée était mise à exécution, au mépris du droit international, elle serait non seulement dévastatrice pour une potentielle relance des négociations et pour la paix régionale, mais elle remettrait également en cause le projet même d’un État palestinien, qui est jusqu’ici au cœur du processus de paix. En réaction...

...st éteinte. L'Europe aurait pu faire quelque chose, mais elle est également aphone. Ce silence incite plutôt les extrémistes autour de l'État islamique à reprendre le flambeau, notamment à Gaza et à Jérusalem. Comment se sortir de cette situation ? Il y a eu des élections en Israël, il y en aura aux États-Unis. Mais pendant ce temps, chaque jour, une colonie supplémentaire s'installe, privant les Palestiniens de territoire et les décourageant. Ils ne croient plus à la capacité de former deux États... Je rencontre régulièrement les communautés chrétiennes à Jérusalem, qui sont extrêmement inquiètes des pressions des autorités israéliennes pour qu'elles quittent les enclaves et les lieux saints de la chrétienté. J'ai apprécié vos propos sur l'étiquetage. C'est la première fois qu'un ministre annonce ...

Vendredi, le nouveau président des États-Unis va être intronisé. Que pourra-t-il faire pour régler concrètement le conflit israélo-palestinien ?

Avant de devenir un groupe d'amitié à part entière, le groupe d'amitié que je préside n'était qu'un simple groupe d'études sur les questions palestiniennes. J'en profite pour excuser ici Philippe Dallier, président du groupe d'amitié France-Israël, qui ne pouvait pas être présent ce matin. Nous ferons tous deux partie du voyage du Premier ministre en Israël et en Palestine entre le 21 et le 24 mai, six jours avant la conférence internationale. J'ai lu dans la presse une déclaration du Premier ministre israélien indiquant que la conférence de Pa...

...e monte aujourd’hui à la tribune, en tant que premier signataire de cette proposition de résolution invitant le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine. Le débat que nous nous apprêtons à engager et notre vote sur ce texte sont attendus, car la voix de la France, pays fondateur de l’Union européenne, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et ami des peuples israélien et palestinien, compte sur la scène internationale. La France est forte quand elle représente un intérêt général plus important qu’elle-même. Elle l’a déjà prouvé en votant en 2011 en faveur de l’adhésion de la Palestine comme membre à part entière de l’UNESCO, puis en disant « oui » à l’accession de la Palestine au statut d’État observateur non membre de l’ONU en novembre 2012. De la Révolution française au gé...

Le fait que la France, membre du Conseil de sécurité de l’ONU, pays où vit la plus importante communauté juive d’Europe, puisse reconnaître l’État de Palestine, ce n’est pas qu’un symbole, c’est un acte politique. Quant à ceux qui s’inquiètent de cette initiative qu’ils jugent « prématurée », je souhaite leur répondre que cela fait quarante-sept ans que les territoires palestiniens sont occupés ;…

Cette reconnaissance est un premier pas dans le règlement définitif du conflit israélo-palestinien. L’argument du caractère unilatéral de la reconnaissance de l’État de Palestine a été utilisé par ses détracteurs. Il me semble que cette idée est erronée. La reconnaissance de l’État de Palestine ne constitue pas une réponse aux seuls problèmes du peuple palestinien. Elle est une réponse et un soutien apportés aux démocrates des deux camps.

Enfin, à ceux qui estiment que ce n’est pas le rôle des parlementaires de voter ce type de texte, je leur rappelle que la représentation nationale est souveraine. La France, qui est un pays de tolérance, combat tous les discours de haine et récuse toute instrumentalisation de ce conflit sur son territoire national. Notre pays doit rappeler que le conflit israélo-palestinien est non pas une guerre de religion, mais un conflit territorial.

Je souhaite réaffirmer que le vote d’une proposition de résolution par le Sénat invitant le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine est une démarche entreprise en cohérence avec les décisions précédentes de la France. Ce vote serait un message adressé aux démocrates, qu’ils soient Palestiniens ou Israéliens, pour les encourager dans leur combat en faveur de la paix, et leur signifier qu’il a des chances d’aboutir ; ce serait également un message de la France au reste du monde, pour apporter son soutien au camp de la paix. Par ce vote, la Chambre haute adresserait un signe fort d’engagement en faveur du droit international et de la diplomatie, comme seul moyen d’avancer. La reconnaiss...

... raison pour laquelle j’ai accepté, en accord avec les groupes socialiste, écologiste et CRC, des amendements du président Raffarin, dans le respect de la diversité politique de notre assemblée. Aussi, je remercie dès à présent tous les sénateurs qui, à l’heure du vote, ne feront pas obstacle à l’adoption de ce texte. Notre assemblée doit marquer sa volonté de sortir de l’impasse sur la question palestinienne en adoptant cette proposition de résolution, sur la base d’un consensus national, au-delà des clivages partisans. Je vous invite à le faire largement afin que le message adressé au Gouvernement, et au reste du monde, soit clairement entendu. §

... suite de la publication de ma tribune dans Le Monde du 21 octobre dernier, dans laquelle je lançais un appel au gouvernement français à reconnaître l'Etat de Palestine, que les initiatives parlementaires ont commencé à fleurir. Un tel enjeu requiert notre unité. Les démarches politiques européennes en faveur de cette reconnaissance interviennent alors que le blocage du processus de paix israélo-palestinien est manifeste. Le cycle de négociations mené par les Etats-Unis s'est conclu par un échec. Au coeur de l'été, le conflit meurtrier de Gaza a fait au moins 2 160 morts, dont 83% de civils palestiniens. L'échec de la diplomatie a repoussé la perspective d'un règlement définitif du conflit. Dans ce contexte, l'initiative parlementaire française a toute sa place. La reconnaissance d'un Etat palesti...

Mes chers collègues, j'ai souhaité, avec notre collègue Michèle Demessine, vous présenter le déplacement d'une délégation du groupe d'amitié France-Palestine que j'ai conduite, dans les territoires palestiniens, au cours de la première semaine du mois de mars dernier. Cette délégation comprenait, outre notre collègue Michèle Demessine, notre collègue Esther Benbassa, qui s'excuse de ne pouvoir être présente, ce matin, parmi nous. Je voudrais les remercier l'une et l'autre, comme l'ensemble des membres du groupe d'amitié, pour leur participation à ces travaux. Aujourd'hui, vous le constatez toutes et t...

J'apporterai, en réponse, quelques éléments de précision. Notre déplacement est intervenu peu de temps après la visite du Président de la République en Israël et en Palestine. Comme, de ce fait, nous disposions déjà d'informations d'ordre diplomatique, les travaux de notre groupe se sont principalement concentrés sur la vision palestinienne de la négociation avec Israël, ainsi que sur le développement économique des territoires occupés. En ce qui concerne les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, notre délégation avait adressé aux autorités israéliennes une demande de visite, appuyée par le ministre français des affaires étrangères et relayée par notre Consul général à Jérusalem, mais cette demande n'a pas pu abouti...

Il y a régulièrement eu des radicalisations de positions, de la part des Israéliens ; il faut s'attacher à les dépasser. Les Français et les Allemands sont bien parvenus à établir la paix, et à réaliser l'Union européenne, après la Seconde Guerre mondiale... Comme l'a relevé notre collègue Daniel Reiner, pour le moment, le premier qui accepterait un compromis, parmi les Israéliens comme chez les Palestiniens, serait politiquement mort. Mais ce que veulent d'abord beaucoup d'Israéliens, aujourd'hui, ce sont des touristes, que la situation actuelle dissuade de se rendre en Israël !

Mes collègues m'ont confié la responsabilité de présider le groupe d'amitié France-Palestine. Le Président de la République m'a demandé de l'accompagner lors de son voyage officiel de novembre 2013 dans la région. Or, en ce qui concerne le boycott, je n'ai pas entendu ce que vous dites. J'ai entendu les Palestiniens dire qu'on ne peut pas boycotter les produits israéliens, mais, en même temps, qu'il n'est pas acceptable de voir des marchandises produites dans les colonies circuler librement. En Europe, nous avons connu des drames lourds. Ma commune, à dix kilomètres à l'Est de Paris, a été complètement incendiée pendant la guerre de 1870, puis lourdement touchée en 1914, et de manière encore pire en 1940. ...

En tant que président du Groupe d'information internationale France-Territoires Palestiniens, et en accord avec le Président du Sénat, nous souhaitons vivement recevoir nos homologues d'ici à la fin de l'année. Des actions de soutien ont été engagées par différentes organisations, comme le boycott des produits importés des colonies israéliennes ou la mobilisation en faveur des enfants emprisonnés, je souhaiterais avoir votre opinion sur leur efficacité.

... de l'Iran à l'ONU. L'Iran est un pays dont l'évolution s'inscrit aussi dans le cadre des révoltes arabes. Aucun pays de la zone n'y échappe même si le pouvoir a pu écraser toutes velléités de mouvement populaire de protestation. La déstabilisation de la Syrie, que l'Iran continue de soutenir, y compris très vraisemblablement par des livraisons d'armes, l'éventuelle reprise des négociations entre Palestiniens et Israéliens et leurs conséquences sur le Hezbollah et le Hamas, ne peuvent manquer de se répercuter sur la politique intérieure et extérieure de l'Iran. Mais l'intérêt que l'ONU porte à l'Iran tient surtout au risque de prolifération que sa politique nucléaire fait courir. Notre mission a permis de faire un point d'étape sur la mise en oeuvre des sanctions vis-à-vis de l'Iran. Ces sanction...