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...me de faire converger les intérêts et qui se rembourse sur les économies d'énergie. Mais comment, dans votre dispositif, intégrez-vous l'augmentation du coût de l'énergie ? Car l'on s'aperçoit que la facture d'énergie, même après une rénovation, s'avère parfois plus élevée, car le prix de l'énergie augmente... Il faut tenir compte aussi des changements de comportement après les travaux. Certains ménages, par exemple, choisissent d'augmenter la température de leur chauffage pour accroître leur confort, ce qui limite le véritable impact énergétique. Comment réagir devant ces comportements ? Il m'a semblé comprendre que plus les investissements en matière de rénovation étaient lourds, moins ils s'avéraient rentables, car il est plus difficile de se rembourser avec les économies d'énergie. Qu'en p...
...ements est en effet passée de 26 % en 2015 à 23 % en 2016 et à 21 % en 2017. Quant aux compléments de loyers, ils ont diminué de 186 euros en 2015 à 165 euros en 2016 et à 134 euros en 2017. Telles sont les données que relève l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (OLAP) dans son dernier rapport. Cependant, les loyers restent encore trop élevés et inatteignables pour de nombreux ménages. La Fondation Abbé-Pierre souligne ainsi qu’un couple avec un enfant gagnant moins de 3 000 euros par mois ne peut pas accéder à un T3 à Paris, car le loyer moyen atteint 1 745 euros. Il est donc particulièrement souhaitable de continuer à travailler sur l’encadrement des loyers en poursuivant cette expérimentation.
Cet amendement de ma collègue Sophie Taillé-Polian vise à adapter le système d’encadrement des loyers en fixant le loyer de référence majoré à 10 % au lieu de 20 % en Île-de-France, région où les loyers sont les plus élevés, ce qui rend l’accès au parc locatif privé très difficile pour de nombreux ménages. En effet, si l’on considère les chiffres de 2019, les écarts de prix entre les logements à Paris et en banlieue sont les plus importants que l’on puisse observer dans l’ensemble du territoire français. Ainsi, en prenant le prix médian au mètre carré, les chiffres sont éloquents : de 16 à 31 euros mensuels le mètre carré loué dans la capitale, et de 13 à 19 euros dans le reste des communes fran...