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... de financements, qui pourraient être utilisées par les collectivités qui souhaitent passer à la gratuité. Avez-vous connaissance d'autres financements ? Cette question du financement est importante, comme nous avons eu l'occasion de le voir au cours de l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités. Je souhaitais enfin revenir sur le sujet des études : très peu d'études existent sur les réseaux qui ont mis en place la gratuité totale. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'a priori, concernant le report modal lié à la voiture par exemple. La seule étude dont j'ai eu connaissance est celle de Bruno Cordier, de l'Adetec, qu'il a réalisée pour l'Ademe sur Châteauroux. Il y avance que 50 % des nouveaux utilisateurs des transports publics utilisaient leur voiture auparavant. D'après lui, un ...
... bien aussi parler plus largement de la question de l'accessibilité. Avez-vous engagé une réflexion sur le libre accès aux transports, en vue de permettre aux usagers de passer librement d'un transport à un autre ? Le groupe RATP intervenant en tant qu'opérateur dans d'autres pays, avez-vous été saisis de demandes de gratuité ? Cette question peut être évoquée lors de l'installation de nouveaux réseaux ou lors du développement de réseaux récents. La question de la gratuité revêt évidemment un volet social, mais elle est de nature à faire diminuer l'utilisation de la voiture, avec les conséquences qui s'y attachent concernant la protection de l'environnement. Vous avez dit que la diminution du flux des voitures serait de 3 % : c'est un pourcentage important, à mes yeux, à l'échelle de Paris. A...
...e l'usager a à tout moment le choix de reprendre les transports collectifs. Il existe aussi des éléments contradictoires. On peut estimer - vous l'avez dit - que la gratuité n'a pas grand effet sur le comportement des individus : quelqu'un qui utilise sa voiture ne va pas forcément changer ses habitudes pour des raisons de gratuité. D'un autre côté, on prétend que la gratuité peut surcharger les réseaux. Il me semble que c'est avant tout une question de financement. Si les usagers n'acquittent plus leur part, ceci entraîne un manque à gagner qui se reporte sur les investissements et donc sur l'offre de services. Avez-vous une réflexion à ce sujet ? Certaines communes peuvent en effet envisager la gratuité grâce à la recette procurée par le versement transport, alors que d'autres ne peuvent moi...