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... de nombreux emplois sont disponibles en Allemagne, où le taux de chômage est inférieur à 5 %. Par ailleurs, nous avons un mal fou à recruter des locuteurs natifs du fait de la complexité administrative de leur embauche et surtout de la faiblesse des traitements versés aux enseignants en France par rapport à leur niveau outre-Rhin. Pour la rentrée prochaine et dans le contexte de l'abandon des classes européennes et des sections bilangues, 78 % des parents demandent l'apprentissage de l'anglais comme première langue. Il s'agit là d'un basculement total qui nous inquiète fortement et se solde par un abandon de l'apprentissage de l'allemand sur notre territoire. Malgré tous les efforts poursuivis et l'attractivité revendiquée, la situation de notre région frontalière est inquiétante ; elle se r...
il n'y a rien d'étonnant à ce que vous soyez ministre de l'Éducation nationale. Au mois de mars dernier, vous disiez que la suppression des classes européennes ne concernerait pas les zones transfrontalières. Je suis alsacien et 73 % des élèves de mon département sont scolarisés en classes bilangues. Qu'en est-il précisément pour ce territoire ?
Je vous remercie de votre présentation, très pédagogique, ainsi que de votre diagnostic sur les difficultés des enseignants, dont vous dites qu'ils sont épuisés. Ce n'est pas la première fois que nous entendons ce constat. Vous imputez une partie du problème au fait que les enseignants, recrutés à très haut niveau, se retrouvent en décalage quand ils font face à la classe. Ne faudrait-il pas creuser le diagnostic sur cette question du recrutement ? Comment s'opère-t-il ? La fonction d'enseignant n'est-elle pas idéalisée, au risque d'une déception face à la réalité ? La formation, ensuite, prépare-t-elle les futurs enseignants à ce qu'ils vont rencontrer ? Ne faudrait-il pas leur livrer des méthodes concrètes ?