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Interventions sur "air" de Hélène Conway-Mouret


12 interventions trouvées.

La guerre en Ukraine a mis en évidence les limites de notre défense sol-air, dont nous disposons en quantité plutôt modeste, que ce soit pour la moyenne portée (SAMP-T Mamba avec le missile Aster) ou dans la basse couche (Crotale). Nous livrons, par ailleurs, des systèmes Crotale à l'Ukraine. Quelles sont les conséquences de ces livraisons pour l'armée de l'air dans l'exercice de ses missions ? Dispose-t-on encore de moyens suffisants pour assurer, par exemple, la protec...

J'ai une question sur les motifs de la lenteur du déploiement de France Consulaire. Est-ce qu'à l'occasion de vos auditions, il vous a été expliqué pourquoi les objectifs fixés initialement pour 2022 n'ont pas été atteints ?

...pas été entièrement budgétée. Certains établissements ont augmenté les frais de scolarité, de l'ordre de 25 %, puisque ces derniers étaient pris en charge par l'État. Par ailleurs, l'État s'est également substitué à certaines entreprises qui prenaient jusqu'alors en charge les frais de scolarité des enfants de leurs salariés. Tout cela s'est retrouvé à la charge de l'État avec une explosion budgétaire qui nécessitait des transferts depuis l'aide publique au développement ou d'autres budgets pour financer cette mesure.

Merci pour vos propos si justes. L'effondrement de l'armée malienne a été analysé par des militaires français, mais leurs conclusions n'ont pas été appliquées, et nous n'avons pas su la réorganiser. Nous investissons beaucoup pour former leurs troupes. Il est vrai que l'attrition est élevée. On a l'impression d'avancer en reculant. Que faire ? C'est bien à l'armée malienne qu'il incombera, un jour, d'assurer la sécurité.

Mon général, il semblerait que nos amis anglais soient assez confiants sur l'avancée qu'ils peuvent réaliser sur le programme Tempest avec leurs partenaires suédois et italiens. Où en sommes-nous avec le SCAF ? Nous n'avons pas besoin de deux avions européens. Échangez-vous avec vos homologues anglais ? Par ailleurs, l'A400M rencontre-t-il encore des difficultés, en particulier en matière de transport tactique et stratégique ? Le largage de parachutistes a connu quelques problèmes qui paraissent réglés aujourd'hui. Pouvez-vous nous le confirmer ? ...

...utistes à grande hauteur est validé depuis début 2019. Quant au largage par les portes latérales, il vient d'être expérimenté avec succès par 80 parachutistes. Nous espérons une autorisation d'emploi d'ici fin 2020. Les contre-mesures électroniques constitueront la dernière phase de ces essais. S'agissant du ravitaillement en vol des hélicoptères sur A400M, nous commençons à y travailler avec Airbus pour une mise en service attendue en 2021. D'ores et déjà, à la demande de la DGA, un H160 a effectué avec succès un ravitaillement en vol à partir d'un A400M le 24 septembre 2019. Pour ce qui est justement du futur hélicoptère interarmées léger, le Guépard a vocation à remplacer le Fennec de l'armée de l'air dans sa mission de posture permanente de sureté aérienne, en particulier dans le cad...

Je rejoins le propos de mon collègue qui salue l'engagement des hommes et des femmes dans l'armée de l'air. J'ai deux questions : en ce qui concerne l'A400M, il y a des difficultés de développement et de production. Ainsi, sur les 15 avions de transport qui doivent être livrés en 2019, 8 le seront au seul standard initial, c'est-à-dire permettant essentiellement une utilisation logistique. Or, cela ne répond pas aux besoins opérationnels actuels. Pouvez-vous nous donner plus d'information sur la situa...

Amiral, nous venons de voir avec le Général Lanata (Chef d'Etat-major de l'Armée de l'Air) combien les économies et les coupes budgétaires qui se sont succédé nous empêchent d'être au rendez-vous capacitaire. Nous avons accumulé du retard dans le renouvellement de nos flottes. Nous avons surtout subi une nouvelle annulation de 850 millions d'euros de crédits, décidée en juillet dernier sur le programme 146, qui débouche sur une renégociation avec l'industrie visant la chaîne logistiqu...

Amiral, François Cornut-Gentille, député, affirme que notre porte-avions nucléaire coûte 4,5 millions d'euros par semaine lorsqu'il est en opération. Quelle est l'utilisation de ce bâtiment aujourd'hui, alors que notre dispositif aérien est assuré par l'armée de l'air à partir de la Jordanie ?

Ma question n'était pas budgétaire. Elle portait sur l'utilisation actuelle du porte-avions, alors que c'est à partir de la Jordanie que nos avions vont frapper la Syrie.

L'OTAN reste, à mes yeux, une organisation sous domination américaine et il arrive à la France d'avoir, sur certaines crises, un regard différent. Aussi, que pensez-vous apporter à cette organisation ? Par ailleurs, et je relaie là une préoccupation partagée par notre collègue Leila Aïchi, l'armée de l'air joue un rôle important auprès de la jeunesse. Pourriez-vous nous apporter des précisions sur les actions en cours dans ce domaine ?

... au sein de l'OTAN, l'inverse est aussi vrai, comme le Commandement européen de transport aérien (EATC). Une telle démarche démontre que l'Europe est à même de proposer des initiatives à l'OTAN. De manière plus prospective, les visions du combat futur motivent aussi l'intégration de plateformes de toutes natures au sein de systèmes fédérateurs, ce qui permettra en retour aux plus petits États de faire partie des architectures opérationnelles, quelle que soit la dimension de leur capacité de combat. S'agissant de l'implication de l'armée de l'air dans la société civile, je m'apprête à signer l'extension d'une convention de partenariat avec l'Éducation nationale. L'opération de tutorat que nous avions initiée avec le rectorat de l'académie d'Aix-Marseille, associant des élèves parfois en diff...