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Interventions sur "IUFM" de Hélène Luc


14 interventions trouvées.

...de la formation de nos enseignants et qui, depuis leur création, ont formé entre 20 000 et 30 000 enseignants par an. Nous croyons les chefs des établissements scolaires de nos circonscriptions et les membres des corps d'inspection lorsqu'ils affirment que ces étudiants sont bien formés. Cela ne signifie pas, monsieur le ministre, que cette formation ne peut pas être améliorée : les directeurs d'IUFM reconnaissent eux-mêmes qu'une plus grande professionnalisation, grâce à l'organisation d'un plus grand nombre de stages dans les écoles, serait souhaitable, tout comme l'élévation du niveau. Dès lors, pourquoi avez-vous pris une telle décision, monsieur le ministre, sans concertation avec les directeurs de ces instituts ni les présidents d'université ? J'ai eu en effet ce matin un contact télép...

Vous dites que les directeurs d'IUFM ont été consultés, alors qu'ils ont simplement été informés de votre projet.

Une fois informés, ils ont adopté une résolution que je vous ai lue hier. Vous devriez l'admettre, car les choses se sont bien passées ainsi. Vous vous attendez d'ailleurs à rencontrer des difficultés pour mettre en oeuvre cette décision, puisque vous avez prévu un délai de trois ans à cet effet. Il aurait été plus simple et plus efficace de discuter avec les directeurs d'IUFM avant de prendre votre décision. En effet, ils ont répété, dans leur résolution, qu'ils souhaitaient que les IUFM soient davantage ancrés dans les universités.

Ils vous auraient sans doute fait des propositions sur lesquelles vous auriez pu réfléchir et qui vous auraient permis de ne pas intégrer complètement les IUFM dans l'université, en les « noyant » complètement. Cette disposition, que nous rejetons, prend sa place dans le titre III, intitulé « Dispositions transitoires et finales », de votre projet de loi. Or nous refusons, précisément, le caractère « final » de l'article 59. Certes, vous prenez la précaution de préciser que ces rattachements se feront après avis du CNESER, le Conseil national de l'ens...

Nous abordons l'examen d'un article très important du projet de loi. Les directeurs des trente et un IUFM qui avaient élaboré, en prenant totalement conscience de leur mission de service public d'enseignement supérieur, un projet ambitieux de véritable rénovation de la formation des maîtres, ont été surpris, pour ne pas dire choqués, des propositions de réforme du statut juridique des IUFM comme seule réponse à leurs attentes. Ils n'ont jamais nié qu'il fallait continuer à les faire évoluer, à améli...

Elle est pourtant indispensable pour améliorer l'efficacité de l'enseignement, en particulier pour accompagner toutes réformes efficaces. Elle devrait donc constituer une ardente obligation pour les IUFM, aussi bien sous forme collective qu'individuelle.

Le groupe CRC votera cet amendement de suppression. Je souhaite vous donner lecture de la déclaration qui a été faite par la conférence des trente et un directeurs d'IUFM, qui s'est réunie à Paris les 27 et 28 janvier 2005 et qui a analysé le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école. « Par la présente, ils attirent solennellement votre attention. « Les directeurs approuvent l'ancrage mieux affirmé des instituts au sein du système universitaire français. « La conférence des directeurs tient à réaffirmer le caractère national et pluridisciplinaire des...

Si les IUFM ont pour vocation de former les professeurs des collèges et des lycées, ils forment aussi les futurs professeurs des écoles. Or, le projet de loi en cours d'adoption ne saurait assurer une formation professionnelle de qualité aux enseignants des écoles maternelles et élémentaires de demain. Je dois vous faire part de la grande inquiétude des élèves des IUFM. Ils ont fait le point sur les textes ...

Cela aura des conséquences graves sur la qualité des formations, comme sur leur durée, qui est actuellement de trois semaines. Une plate-forme, élaborée pour demander la garantie d'une véritable formation professionnelle des enseignants du premier degré, a été adoptée le 8 mars 2005 en assemblée générale de l'Intersyndicale des formateurs du centre de Seine-Saint-Denis et de l'IUFM de Créteil. Nous voulons, à ce moment de la discussion, dire que telle est également la demande des enseignants de la plupart des IUFM. Beaucoup d'autres questions restent sans réponse. Lors de l'élaboration de la carte contractuelle des préparations au concours, qui prendra en compte et soutiendra une formation qui n'entrera pas dans le champ des spécialités de l'université d'intégration ? Faud...

Les choses ne vont pas être simples. Je crains qu'à terme, avec l'éparpillement des différentes préparations sur différents sites, l'IUFM n'en soit plus maître, chacun s'appropriant à sa façon le cahier des charges national, peu compatible avec la culture d'autonomie des universités. Verrons-nous, dans quelques années, la création d'un IUFM par université concernée par des préparatifs au concours ?

J'espère, monsieur le ministre, que vous allez répondre à ces questions. Les directeurs des IUFM n'ont, en effet, pas eu à donner leur avis.

Monsieur le ministre, notre amendement, chacun l'aura compris, vise à refuser le prévisible démantèlement des IUFM et leur perte d'autonomie contenus dans votre projet de loi. Monsieur le ministre, nous ne pouvons accepter, au même titre que l'ensemble des directeurs, des personnels, des enseignants et des étudiants de ces instituts, la disparition brutale de trente et un établissements publics administratifs chargés de la formation des maîtres. Sans aucune concertation, ni consultation sérieuse et approfond...

Monsieur le ministre, vous réduisez la réforme de la formation à un changement statutaire des IUFM sans mettre en oeuvre ni le sens ni les moyens nécessaires à son amélioration. D'ici à 2015, près de la moitié des enseignants du premier et du second degré sera renouvelée. Le recrutement et la formation de ces dizaines de milliers de maîtres sont donc des enjeux majeurs pour la réussite des millions d'élèves qui seront scolarisés dans la première moitié de ce siècle. Ce sont des enjeux décisi...

Cela étant, M. le ministre exagère : non seulement il supprime deux lectures de cet important projet de loi, sur lequel - j'insiste - les directeurs d'IUFM n'ont pas été consultés de manière sérieuse, non seulement il a avancé d'une semaine la date de discussion de ce texte, initialement prévue le 22 mars, mais de plus, maintenant, parce que nous nous permettons de demander des scrutins publics - ce qui est notre droit le plus absolu - sur un certain nombres d'amendements majeurs, il remet en cause le droit des parlementaires d'amender un texte, et ...