5 interventions trouvées.
Les communes et intercommunalités, rurales ou périurbaines, qui ont des interactions indispensables avec les territoires métropolitains doivent être intégrées par représentation à la gouvernance des services express métropolitains. Cet amendement vise donc à ouvrir la gouvernance de la Société des grands projets et de la SNCF pour une meilleure prise en compte de la réalité de ces territoires. La composition du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, devenant Société des grands projets, doit nécessairement être modifiée pour tenir compte de l'évolution de son périmètre d'action. Cette disposition appellera donc une modification du décret du 7 juillet 2010 relatif à la Société du Grand Paris. La taille,...
... du matériel qui nous fait aujourd'hui défaut. Pourriez-vous nous apporter des précisions à ce sujet ? Enfin, la tarification en temps réel en fonction de la demande, ou yield management, entraîne des écarts de prix considérables : incroyable mais vrai, les prix peuvent être plus élevés en seconde classe qu'en première ! Évidemment, ce dispositif peut présenter un intérêt pour les finances de la SNCF, mais il pose des questions de fond. On ne peut qu'approuver le développement de nouvelles liaisons dotées de matériels adaptés et proposées à des tarifs privilégiés ; mais force est d'observer que les considérations de nature économique dégradent la relation avec les usagers.
Monsieur le président-directeur général, nous avons le sentiment de vivre dans un monde d'injonctions paradoxales avec SNCF et SNCF Réseau. La relance des lignes à grande vitesse suppose des investissements très importants (plus de 14,3 milliards d'euros). Quel est votre avis sur la relance de ces nouvelles lignes ? Quel sera le montant de la participation de SNCF Réseau ? Les investissements de maintenance s'élèvent à 200 000 euros par kilomètre en France, contre 270 000 euros en Allemagne. Comment peut-on rattraper...
...e et Bordeaux-Dax. Cette dernière vise surtout les relations avec l'Espagne et le développement du fret ferroviaire avec ce pays pour éviter la thrombose routière de la métropole bordelaise. Mais cela semble illusoire au regard du temps nécessaire pour la construction de la ligne, des investissements et des difficultés techniques pour franchir la frontière. Cela aura immanquablement un effet sur SNCF Réseau. Comment voyez-vous la relance de ce projet ? Il me semble impliquer un transfert de charges sur les régions. Or ce que les deux régions consacreront à la LGV, elles ne pourront pas le consacrer aux lignes secondaires...
... financements européens, il faut construire la seconde ligne mais, à ce jour, nous ne disposons d'aucune solution pour aller jusqu'en Espagne. On lance ces deux grands projets, pour un coût total de 14,3 milliards d'euros, qui engagent une grande partie des collectivités territoriales et qui, de toute évidence, vont obérer au moins en partie les financements destinés aux transports du quotidien. SNCF Réseau va devoir participer à ces chantiers, ce qui n'était pas prévu jusqu'à présent. De plus, 4,1 milliards d'euros sont destinés à la seule ligne Bordeaux-Toulouse : où sont-ils inscrits ? Avez-vous des informations à cet égard ? La situation est nébuleuse, nonobstant l'engagement du Premier ministre lui-même. On veut tout faire à la fois, mais est-ce bien réaliste ?