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Interventions sur "professionnelle" d'Isabelle Debré


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La question de la qualité des formateurs est importante mais il est vrai que ce ne sont pas toujours les formateurs prévus qui assurent les formations. L'agrément constitue un outil incitatif, car il peut être retiré. Or, aujourd'hui, il y a très peu de contrôle, comme l'ont montré les travaux de la mission d'information sénatoriale sur le fonctionnement des dispositifs de formation professionnelle présidée par Jean-Claude Carle, à laquelle j'ai participé.

Il existe une confusion entre le temps partiel subi, qui n'est pas acceptable, et le temps partiel choisi. D'après une étude de la Dares de juin 2013, 4,2 millions de salariés travaillent à temps partiel. Le temps partiel relève d'un choix personnel pour plus des deux tiers d'entre eux. Les hommes déclarent travailler à temps partiel la plupart du temps pour exercer une autre activité professionnelle, pour suivre des études ou une formation, ou pour des raisons de santé. Chez les femmes, la motivation est le plus souvent d'ordre familial. Ce dispositif contraignant compliquera de manière inutile l'existence de plus de trois millions de salariés. Il contrarie les choix de vie et s'oppose aux aspirations de certains de nos compatriotes.

Répondant à une question de Mme Isabelle Debré sur la complexité du système, M. René Bagorski s'est dit également favorable, en tant qu'ancien professeur, à la diffusion d'informations sur la formation professionnelle à l'école, dans le cadre des cours d'éducation civique, par exemple. Il a ajouté qu'il ne fallait pas sous-estimer l'information auprès des petites entreprises, qui craignent souvent de perdre leurs salariés en les envoyant en formation. Il a souhaité également une évolution des mentalités sur ce sujet.

Répondant à une question de Mme Isabelle Debré sur la complexité du système, M. René Bagorski s'est dit également favorable, en tant qu'ancien professeur, à la diffusion d'informations sur la formation professionnelle à l'école, dans le cadre des cours d'éducation civique, par exemple. Il a ajouté qu'il ne fallait pas sous-estimer l'information auprès des petites entreprises, qui craignent souvent de perdre leurs salariés en les envoyant en formation. Il a souhaité également une évolution des mentalités sur ce sujet.