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...s effets de la crise ont été analysés. Le groupe CRC salue le sérieux et la minutie du rapport. Il a fallu faire des choix et toutes les industries n'ont pas été évoquées, je pense par exemple au raffinage pétrolier. Cependant, les amendements déposés montrent que nous sommes loin d'être d'accord sur les conclusions à tirer de ces constats. Le projet de rapport obéit à une vision de la politique industrielle qui n'est pas la nôtre. Jamais ne sont mis en cause les dogmes du libéralisme, au premier rang desquels celui de la concurrence libre et non faussée. Pour notre part, nous considérons que l'énergie ne doit pas être soumise au marché, ni aux accords commerciaux internationaux de l'OMC. Le rôle de l'État dans la politique industrielle, la protection des travailleurs et la régulation économique et f...
...erge Andreoni d'apporter sa contribution écrite. Il me semblait important qu'elle figure au rapport, comme il est important que notre diagnostic soit aussi complet que possible. On parle beaucoup, aujourd'hui, des conséquences de la crise : il faut aller au-delà des conclusions, insuffisantes, des États généraux de l'industrie. Le groupe CRC partage ce constat que la France n'a plus de politique industrielle et déplore l'absence de ces grands projets qui ont, dans l'histoire, permis de revitaliser notre tissu industriel. Nous regrettons que l'État, qui se désengage et poursuit sa politique de privatisation de l'industrie, n'en tire pas les leçons. Notre groupe souscrit pour une grande part aux objectifs dégagés par la mission, tout en émettant quelques réserves qui figureront dans notre contribution...