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a d'abord souligné que sa nomination au ministère du travail et des affaires sociales, en 1995, était intervenue à un moment charnière dans le déroulement du dossier de l'amiante : les associations de victimes étaient mobilisées par les événements de la faculté de Jussieu et une étude alarmante de l'épidémiologiste britannique Julian Peto venait d'être publiée dans une revue scientifique. Dès le second semestre de 1995, la direction des relations du travail, en partenariat avec la direction générale de la santé, a élaboré des mesures destinées à renforcer la protection...
a fait part de sa perplexité devant l'absence de réaction plus précoce de la part du ministère du travail. Nommé ministre en 1995, il fut surpris de constater que l'amiante demeurait un important enjeu de santé publique, alors qu'il avait déjà été confronté à ce problème dans les années 1970. Il a déclaré ensuite avoir appris l'existence du CPA dans une émission de télévision, au cours de laquelle la FNATH (Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés) avait vivement attaqué ce comité, lui reprochant de vouloir conseiller les pouvoirs publics alo...
a d'abord précisé qu'il ne pouvait bien sûr témoigner que de son expérience personnelle. Il a indiqué qu'un inspecteur du travail, M. Jean Roigt, très compétent sur le dossier de l'amiante, l'avait sensibilisé à ce sujet, de même que le directeur des relations du travail d'alors, M. Jean Marimbert. Il a également souligné l'importance de ses contacts personnels avec les dirigeants de la FNATH, qui l'ont conforté dans l'idée que l'amiante posait un grave problème de santé publique.