4 interventions trouvées.
Madame la secrétaire d’État, mon collègue Jacques-Bernard Magner souhaite attirer une nouvelle fois votre attention sur l’augmentation du nombre d’enfants en grande difficulté, situation malheureusement attestée par les dernières enquêtes du Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves et sur la dégradation des moyens donnés à l’éducation nationale pour remédier à ces difficultés. Les mesures prises ces dernières années – aides personnalisées, stages de remise à niveau, etc. – ne répondent pas aux besoins des élèves en grande difficulté. L’enseignant de la classe est de plus en plus seul pour traiter les difficultés de ses élèves, alors qu’il n’a pas été formé à cette tâche e...
Madame la secrétaire d'État, en hiérarchisant les problèmes psychologiques que peuvent rencontrer les élèves, vous allez empêcher un grand nombre d’élèves – ceux qui n’atteindront jamais les seuils requis – de bénéficier des dispositifs prévus. Je ne doute pas qu’une approche particulière soit nécessaire à partir d’un stade très préoccupant. Mais que faites-vous de cette grande proportion de jeunes qui ne profiteront pas de ces aides et qui ne pourront pas non plus bénéficier de l’action des RASED, do...
...tion du Gouvernement sur le manque de moyens nécessaires à la mise en œuvre des programmes personnalisés de réussite éducative, ou PPRE, en milieu rural. Les différents textes réglementaires – circulaire n° 2006-138 définissant les programmes de réussite éducative, circulaire n° 2008-82 sur l’aide personnalisée, circulaire n° 2009-88 définissant les fonctions des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté – recommandent une prise en charge progressive des difficultés rencontrées par les élèves. Il est nécessaire, selon ces textes en vigueur, de mettre en place un travail de prévention régulier des enseignants, une évaluation continue des compétences et, s’il le faut, une aide personnalisée avec soutien scolaire, stage de remise à niveau et intervention des personnels du RASED, dans ...
Madame la secrétaire d'État, vous ne répondez pas à la seconde partie de mon intervention, qui visait à ce que les élèves quittant, pour des raisons de difficultés scolaires, la commune dans laquelle habitent leurs parents continuent à être comptabilisés dans les effectifs de la commune. Maintenir des classes ouvertes dans nos communes est d’une grande difficulté. Cela se joue parfois à un élève. Pour répondre plus précisément à vos propos, je dirai que les communes n’ont plus les moyens de prendre en charge sur p...