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Interventions sur "royaume-uni" de Jacques Gautier


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Madame l'ambassadeur, vous avez évoqué le volet relatif à la défense et insisté sur l'importance du Royaume-Uni en la matière. Pensez-vous qu'il soit possible, dans le cadre du Brexit, d'officialiser des liens entre Européens et Britanniques en matière de défense, sous forme d'un élargissement à tous les partenaires de Lancaster House ?

Monsieur le Président, mes chers collègues, cet accord relatif à la mise en oeuvre des centres d'excellence dans le cadre de la stratégie de rationalisation du secteur des systèmes de missiles entre la France et le Royaume-Uni s'inscrit dans le cadre plus global de la coopération de défense très étroite existant entre nos deux pays et à laquelle le Sénat prend toute sa part, via des réunions périodiques conjointes entre les commissions parlementaires françaises et britanniques chargées de la défense - la dernière édition s'est tenue au Sénat le 12 juillet dernier. Je tiens à vous indiquer d'emblée que le vote britanni...

...llègue M. Didier Boulaud vous a présenté le verre à moitié vide ; je le vois, moi, à moitié plein. C'est principalement la crise économique et financière, avec ses implications budgétaires, qui explique, à mon sens, la panne actuelle de l'Europe de la défense. Comme « on fait de la peinture avec des peintres », force est de reconnaître qu'on ne fera pas une défense européenne sans la France et le Royaume-Uni, d'où l'importance des accords franco-britanniques. La réintégration pleine et entière de la France a renforcé notre influence au sein de l'Alliance atlantique, comme nous l'ont confirmé tous nos interlocuteurs au siège de l'OTAN. L'Amiral Di Paola, ancien président du comité militaire de l'OTAN et actuel ministre de la défense italien, que nous avions reçu au Sénat, a estimé que la voix de la ...

...l qui permet de constituer des noyaux durs. D'autres pays pourront prendre le train en route sur des parties marginales si les mutualisations sont fructueuses. Enfin, si les États n'ont pas la volonté d'approfondir les mutualisations, n'est-ce pas aux industriels de prendre l'initiative ? Pourquoi nos industriels de l'armement terrestre n'auraient-ils pas, comme Rheinmetall en Allemagne ou BEA au Royaume-Uni, une vision de meccano industriel ? Ils doivent se regrouper pour éviter la disparition de ceux qui ne remporteront pas le marché des véhicules blindés de reconnaissance multirôles ou VBRM.