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Le tableau que vous avez dressé est angoissant et effrayant pour toute la jeunesse. On peut s'interroger sur la mise en oeuvre de cette réforme qui coïncide avec la pandémie. Il y a un manque d'informations des lycéens et des étudiants en première année. Depuis deux ans, ni les portes ouvertes ni les séminaires d'information sur les études supérieures n'ont eu lieu dans des conditions optimales. Les étudiants s'y engagent parfois de façon nébuleuse. Ils sont alors confrontés à des échecs, mais surtout à de la déception. Il me semble indispensable que l'université s'adapte à la problématique de l'orientation et de la réorientation. J'ai deux questions : une souplesse particulière est-elle prévue pour les étudiants de première anné...
...ale. Comment sera constitué leur dossier pour Parcoursup ? Celui-ci sera-t-il partiellement vide, au risque de pénaliser ces élèves lors du classement des dossiers par les algorithmes relatifs aux attendus des filières universitaires ? Quelle solution pourrait être envisagée ? Il s'agit d'environ 60 000 jeunes par an, soit 8 % des effectifs du bac. Ces questions très concrètes reflètent les inquiétudes des élèves, de leurs parents et des professeurs.
Cette mission a été particulièrement riche. Je soulignerai un point particulier, celui de l'attractivité de notre système universitaire. Alors qu'on pourrait penser que la perspective du Brexit susciterait un intérêt supplémentaire pour mener des études en France, en réalité les étudiants israéliens se tournent davantage vers les États Unis ou le Canada. Le montant des frais d'inscription ne constitue pas un obstacle ; au contraire, selon nos interlocuteurs, cela donne une crédibilité au système d'enseignement.