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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, M. Abate et le groupe CRC ont souhaité qu’un débat s’ouvre à l’occasion du trentième anniversaire de la création du baccalauréat professionnel. Ils ont eu raison, car un tel débat est utile. De même, la commission de la culture, voilà huit ans, avait souhaité célébrer un autre anniversaire : le deux centième anniversaire du baccalauréat. Nous avions alors mis sur pied un groupe de travail dressant un état des lieux de ce « monument national », selon la formule d’un ancien ministre de l’éducation, véritable pierre angulair...
... collégien. Des efforts ont été réalisés en ce sens – je pense au parcours de découverte des métiers et des formations, transformé en parcours Avenir par la majorité actuelle –, mais il faut bien évidemment aller plus loin et transformer radicalement la manière dont l’orientation est envisagée dans notre pays. J’estime également que, pour lutter contre la hiérarchisation des filières au sein du baccalauréat, il faut assurer l’enseignement d’un tronc commun valant pour les trois voies. Chaque bachelier devrait acquérir certaines connaissances et compétences, la méthodologie pour y parvenir pouvant être adaptée à chacune des trois filières. Nous devons avoir une équation présente à l’esprit : une bonne insertion professionnelle, ce sont des connaissances générales suffisantes, une qualification profe...
a tout d'abord souligné que le groupe de travail avait souhaité s'intéresser au baccalauréat pour son 200e anniversaire. Depuis sa création, en 1808, cet examen, qui joue non seulement le rôle de certification de fin d'études secondaires, mais aussi de premier grade de l'université, s'est très largement démocratisé. Lors de la première session du baccalauréat, 31 candidats seulement se virent décerner le précieux diplôme. Ils étaient 4.000 à l'obtenir chaque année au milieu du XIXe siècl...
En réponse aux intervenants, M. Jacques Legendre, rapporteur, a apporté les précisions suivantes : - la mise en place du baccalauréat professionnel en 3 ans permettra de conduire plus de jeunes à l'obtention d'une qualification de niveau IV. C'est une excellente chose, à la condition de ne pas supprimer le BEP qui permet une bonne insertion dans certains secteurs et qui joue, dans toutes les filières, le rôle d'une étape intermédiaire essentielle pour parvenir jusqu'au baccalauréat ; - l'octroi d'un crédit de formation initia...
...ts et des gens qui se préoccupent sincèrement de l'organisation de l'éducation nationale, de la qualité de notre éducation et, surtout, du devenir des élèves, qui est l'objet même de notre débat. L'amendement n° 564, que je ne voterai pas, me paraît, sinon constituer une fausse accusation, du moins mettre le doigt sur un faux problème en oubliant quelles sont les véritables questions que pose le baccalauréat. Ce qui devrait constituer l'essentiel de notre débat, c'est non l'organisation des modalités de cet examen, mais son rôle et la façon, après son obtention, de réussir dans l'enseignement supérieur. S'il y a un scandale, c'est bien le pourcentage effrayant de titulaires du baccalauréat qui échouent dans l'enseignement supérieur : 60 %. Cette situation appelle une réflexion et mérite un véritable...