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...aré à suivre n’importe quelle filière avec n’importe quel baccalauréat. On aura beau y mettre de l’argent et renforcer les moyens, les résultats seront encore décevants pour les étudiants qui subiront cet échec. Quand on a son baccalauréat en poche, la pire des choses est d’être confronté à l’échec dans l’enseignement supérieur. Après avoir nourri l’espoir d’accéder à des études supérieures, les bacheliers – parfois la première génération de bacheliers de la famille - se retrouvent parfois, deux ans plus tard, en situation d’échec, et certains ont du mal à s’en remettre. Il est évident que nous ne réglerons pas cette question ce soir, mais elle est versée au débat et posée sans a priori. La vertu de l’amendement de Mme Primas est de soulever le problème, et c’est plus que jamais nécessaire...
Il est clair qu’une sélection est opérée pour l’accès aux IUT. Plus généralement, d’ailleurs, près de la moitié des étudiants sont soumis à une forme de sélection. Cela permet à ceux qui ont franchi cette première barrière de ne pas connaître ensuite l’échec. Il est important que les bacheliers technologiques ou professionnels qui en ont la capacité puissent aussi accéder à l’enseignement supérieur. Le baccalauréat technologique est difficile à obtenir, surtout avec mention. Il n’est donc pas normal que ses titulaires peinent à accéder à des filières technologiques qui, d’une certaine manière, sont d’abord faites pour eux. M. Chevènement a lui-même indiqué tout à l’heure que lorsqu’i...
... » dans l’esprit de beaucoup de gens, tandis que nombre de ceux qui l’obtiennent ne s’orientent pas vers les filières scientifiques de l’enseignement supérieur, qui connaissent un déficit d’étudiants. Cette situation est tout de même paradoxale ! Parallèlement, les bacs littéraires sont tenus en moins haute estime, ce qui entraîne une certaine déconsidération des filières littéraires. Quant aux bacheliers technologiques, ils n’arrivent pas toujours à trouver leur place dans les filières technologiques, qui leur sont pourtant d’abord destinées. Madame la ministre, vous avez tout à fait raison de dire que cela est inadmissible. Je le redis, les bacs technologiques ne sont nullement, à mes yeux, des « sous-bacs » ; ils sont au contraire parmi les plus difficiles à obtenir. Il serait légitime de pré...
...ratisé. Lors de la première session du baccalauréat, 31 candidats seulement se virent décerner le précieux diplôme. Ils étaient 4.000 à l'obtenir chaque année au milieu du XIXe siècle, plus de 12.000 dans les années 1930, le nombre de diplômés ne franchissant la barre des 40.000 qu'au milieu des années 1950, la progression se poursuivant alors à un rythme soutenu, pour atteindre, en 1985, 250.000 bacheliers. C'est alors que le baccalauréat connaît une véritable explosion : entre 1985 et 1995, le nombre des candidats reçus à l'examen double. Depuis lors, ces effectifs se sont stabilisés et on dénombrait, en 2006, 507.346 nouveaux bacheliers. Cette croissance s'explique largement par la diversification des filières. Aujourd'hui, il n'y a plus, en effet, un seul baccalauréat, mais trois : le baccala...