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Madame la ministre, M. le ministre de l'éducation nationale a annoncé à la fin du mois de janvier dernier la parution d'une circulaire invitant les chefs d'établissement, notamment ceux des lycées situés en zones sensibles, à présenter de manière systématique en classes préparatoires 5 % de leurs élèves les plus méritants des filières générales et technologiques et 8 % de ces élèves des seules filières générales. Toute demande formulée par eux sera automatiquement acceptée. Ceux qui sont issus des milieux défavorisés bénéficieront de mesures d'accompagnement personnalisé, notamment d'une ...
...ppeler ici une nouvelle fois, et ce avec une certaine force, les initiatives mises en place par des établissements prestigieux, en particulier dans l'enseignement supérieur, n'avaient pour but que de pallier un certain nombre de difficultés ; elles ne sauraient donc en elles-mêmes rester longtemps la seule réponse. À l'évidence, il faut veiller à ce que ces initiatives, qui bénéficient à certains lycées, ne provoquent pas de nouvelles inégalités, car elles ne peuvent couvrir l'ensemble du territoire.
...ière et la « dédramatiser », pour reprendre le terme que vous avez employé. Voilà pourquoi nous vous serions reconnaissants de poursuivre, avec M. le ministre de l'éducation nationale, votre effort dans ce domaine, afin qu'à l'avenir aucun département sur le territoire de la République ne soit totalement dépourvu de classes prépas, lesquelles constituent un enrichissement important pour tous les lycées ayant la chance d'en être dotés.
a constaté que, seuls, les parents d'élèves ayant décrypté les règles du jeu pouvaient, le cas échéant, adopter la stratégie consistant à rapprocher leur domicile des lycées les plus renommés. Il s'est interrogé, par ailleurs, sur les moyens de combler le déficit d'information et de motivation observé au sein de nombreuses familles ainsi que les lacunes du système d'orientation. Il a enfin souligné l'intérêt d'une réflexion sur le rôle du baccalauréat.
Faisant observer que la réforme Haby, dont il avait été le rapporteur à l'Assemblée nationale, avait prévu la mise en place d'un baccalauréat à options, permettant aux élèves d'affiner leur choix tout au long de la scolarité au lycée, M. Jacques Legendre s'est demandé si le dispositif actuel d'information et d'orientation était satisfaisant. Il a indiqué, ensuite, que la proximité était un élément essentiel pour démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur. S'il a salué, en ce sens, la démultiplication des sites universitaires en France, il a regretté, en revanche, que l'ouverture de nouvelles classes préparatoires aux gr...