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Interventions sur "l’europe" de Jacques Mézard


3 interventions trouvées.

...hydrogène doit devenir un vecteur essentiel de la transition énergétique. Or les choix des constructeurs automobiles français sont très discutables et inquiétants pour l’avenir. L’excellent rapport de MM. Pastor et Kalinowski a bien mis en évidence à la fois cette constatation et les efforts qui devant être menés pour obtenir des progrès ainsi que des innovations. Dans le secteur de l’industrie, l’Europe a mis en place le mécanisme d’échange de quotas de gaz à effet de serre pour les grandes installations. Pour l’instant peu efficace, ce mécanisme est en échec : le prix du quota de CO2 ne peut être régulé et sa chute considérable, comme l’a rappelé notre collègue Lenoir, rend le dispositif peu incitatif – c’est un euphémisme ! De même, les projets de captage et de stockage du CO2 ont été pénalis...

... aussi essentiel – je l’ai souligné dans ma réponse à la déclaration du Premier ministre au Sénat, le 9 avril dernier – de développer la recherche pour le nucléaire et pour d’autres filières, en n’abandonnant aucune piste, qu’il s’agisse des réacteurs de quatrième génération ou des réacteurs au thorium. Outre les raisons que je viens d’évoquer, c’est l’indépendance énergétique de la France et de l’Europe qui est en jeu, à l’heure où la Russie dispose d’une force de frappe incontestable sur les approvisionnements en gaz. Par ailleurs, madame la ministre, la politique énergétique devrait être empreinte de plus d’équité. Je pense en particulier au renouvellement des concessions hydroélectriques. On ne peut imposer à certains États comme la France de renouveler ses concessions et en exempter d’autre...

...signé en marge du Conseil européen des 1er et 2 mars, avant autorisation de ratification par les parlements. Je ne reviendrai pas sur le problème du processus démocratique : d’autres l’ont fait mieux que je ne le ferais. C’est bien ce qui est cœur du débat de ce prochain Conseil européen, à l’heure où les préoccupations de nos concitoyens portent sur l’emploi, la compétitivité et la croissance. L’Europe est à la croisée des chemins depuis bien longtemps, mais, aujourd’hui, le reste du monde ne l’attend pas et ne la regarde plus, si ce n’est, parfois, avec dédain. Pourquoi la juxtaposition de nations aussi développées, aussi puissantes, n’aboutit-elle très souvent qu’à une cacophonie continentale, loin des capacités et des ambitions des peuples qui la composent ? Le groupe du RDSE est très atta...