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...alors que la moyenne de la zone euro est plutôt à 8, 5 %. On voit que le bouclier tarifaire et d’autres dispositifs ont porté leurs fruits. Ensuite, il y a les industriels, qui font face aussi, depuis la reprise post-covid et le conflit ukrainien, à une explosion des coûts de fabrication. Enfin, en amont, il y a ceux sans qui l’ensemble de l’aval ne pourrait pas fonctionner : je veux parler des producteurs et des agriculteurs, qui font face, eux, au renchérissement d’un certain nombre d’intrants et de l’énergie. Ils doivent en outre composer avec les enjeux liés aux changements climatiques et à la souveraineté alimentaire, ce qui nécessite investissements et ajustements. C’est pourquoi il est important de leur assurer une juste rémunération. Voilà pour la conjoncture. Ce texte répond par ailleur...
...le travail effectué en commission. Sur l’article 3, nous sommes parvenus à un bon équilibre. De même, je salue l’attention et l’écoute dont a fait preuve le Gouvernement, ce qui nous a permis d’ouvrir un certain nombre de portes au travers du vote d’amendements. Je suis persuadé que, lors de la réunion de la commission mixte paritaire, nous accomplirons de nouveau un grand pas pour défendre nos producteurs, mais aussi les commerçants et les industriels, parce qu’eux aussi sont parfois pris entre le marteau et l’enclume. À cet égard, je rappelle la baisse de 16 % de leur excédent brut d’exploitation (EBE). Les industriels font eux aussi la richesse de nos territoires. Il est important de préserver un équilibre. Je pense que nous l’avons trouvé ce soir.