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...le dis avec force ici, en tant que sénateur de l’Orne : un membre du Gouvernement ayant annoncé une rallonge de 70 millions d’euros pour éponger le passif, je vous demande, madame la secrétaire d’État, monsieur le ministre, d’assumer cette décision, afin que tous les dossiers en souffrance puissent trouver une issue favorable. Je voudrais dire quelques mots sur le CPDC, qui apporte des aides aux stations-service privées ayant besoin d’être mises aux normes, ainsi qu’aux pompistes obligés de vendre leur station mais ne trouvant pas de repreneur. Les crédits gérés par le CPDC ont diminué, et un peu plus de 2 000 dossiers sont aujourd’hui en souffrance : la moitié concerne des mises aux normes, un bon quart des départs à la retraite, un autre quart des aménagements permettant aux pompistes de se diversifie...
C’est la mort annoncée du commerce local ! C’est pourquoi je disais en préambule, madame la secrétaire d’État, que, dans le monde rural, un petit peu fait beaucoup. Si l’on débloquait ces dossiers, si l’on permettait à ces stations-service d’être mises aux normes, à des collectivités locales d’installer des stations dotées de systèmes de paiement par carte bancaire, je vous assure que l’on vivifierait le monde rural face à la concurrence exacerbée des grandes surfaces. J’ai déposé un amendement en ce sens. Je considère l’avoir déjà défendu, pour l’essentiel, sauf à devoir répondre à d’éventuelles remarques qui viendraient contredi...
...es qualités de l’amendement déposé par la présidente de la commission des finances… Puisque l’on nous appelle à engager le dialogue avec le président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, je vais maintenir mon amendement à 5 millions d’euros, afin de voir si celui du Sénat a quelque influence sur la Haute Assemblée ! § Plus sérieusement, je souligne que les petites stations-service doivent être mises aux normes en 2015, faute de quoi elles risquent de fermer. Pour lever tout malentendu, madame la secrétaire d’État, j’indique que je ne défends absolument pas l’organisme CPDC, qui a montré ses limites. Je pense que les crédits peuvent être gérés par d’autres acteurs, notamment les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l...