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...a, en France, un chômage de masse alors que beaucoup de personnes voudraient travailler. J’aurais encore bien des choses à dire, mais je vais devoir m’arrêter, faute de temps. Avant de conclure, je tiens à remercier le groupe CRC-SPG de nous avoir montré, avec ses amendements, que certaines professions allaient beaucoup souffrir du passage de la retraite à 62 ans, du report de l’annulation de la décote à 67 ans. Ils nous ont décrit les travaux pénibles qui existent dans notre société. Tous les gens qui font ces travaux-là, monsieur Virapoullé, ils souffrent. Ils n’ont pas envie de travailler deux ans de plus, dans de mauvaises conditions, avec des petits salaires, sans horizon positif à la fin de leur carrière.
...illent pas en raison du chômage, de la précarité, du temps partiel non choisi, de la fermeture de certaines entreprises sous la pression des fonds spéculatifs, ou encore de leur volonté d’élever leurs enfants ou d’accompagner leurs parents en phase terminale. Une mesure de lissage permettait de faire abstraction de ces périodes de rupture professionnelle et d’obtenir une pension de retraite sans décote à partir de 65 ans. Mais, aujourd’hui, le Gouvernement veut repousser cette limite d’âge, ce qui est injuste. Au mieux, les salariés travailleront deux ans de plus, au pire, ils n’auront pas les moyens de subvenir à leur fin de vie. Monsieur le ministre, il est intéressant de reprendre l’argument que vous avez développé lorsque vous avez présenté, avec tout l’art ou presque d’un publicitaire, le...
Ce n’est pas juste ! En outre, il est beaucoup moins lourd de conséquences de pratiquer une décote si la pension est calculée à partir d’un salaire de 3 000 euros que si elle l’est à partir d’un salaire de 1 000 euros, car dans ce second cas il s’agit du minimum vital ! Les personnes déjà sévèrement malmenées par la vie ne trouveront donc aucune compensation au moment de la retraite, bien au contraire : votre réforme ne fera qu’accentuer les inégalités.
Je préférerais que ces salariés soient plus riches et qu'ils puissent se passer de l'aide au logement. Mais voilà, compte tenu de la structure du capital par rapport au travail, ils en ont davantage besoin. C'est pourquoi il faut du logement social, et l'État doit y mettre les moyens. Je propose donc l'euro symbolique. Que va-t-il se passer lorsque la décote sera fixée à 20 % ou 25 % ? Les directions administratives répliqueront qu'elles ont des difficultés à atteindre leurs objectifs et, tout en sachant qu'il y a des problèmes sociaux, elles voudront vendre les terrains de l'Etat au meilleur prix. C'est au législateur d'engager une démarche politique. Vous dites qu'il convient d'être vigilant et qu'il ne faut pas brader à cause de la dette. Mais, j...