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Interventions sur "infrastructure" de Jean Desessard


3 interventions trouvées.

... Jacqueline Alquier avait, dans ses propos, tempéré la notion de désenclavement en se référant à la préservation de la biodiversité, et souligné que l'on ne pourrait pas toujours augmenter la distance entre domicile et lieu de travail. Il a dit partager ces préoccupations et a ajouté que l'on pouvait aussi s'interroger sur le développement de certaines formes de tourisme de masse, qui exigent des infrastructures importantes, ne génèrent qu'une activité saisonnière, sont parfois peu rentables et conduisent à un renchérissement des prix des terrains qui s'oppose au maintien de la population locale. Il a regretté cependant qu'elle ait considéré ces sujets d'interrogation comme des « écueils ». Il ne faut pas en effet vouloir le « désenclavement à tout prix » et une partie de la population peut souhaiter vi...

...toroutes, suscitant le scepticisme général, y compris parmi vos propres amis politiques. Comment justifier en effet que l'Etat s'apprête à céder au secteur privé, pour 10 milliards à 15 milliards d'euros, une poule aux oeufs d'or qui aurait pu rapporter près de 40 milliards d'euros de dividendes ? Je rappelle que ces dividendes sont précisément censés garantir sur le long terme le financement des infrastructures ferroviaires et fluviales via l'AFITF. Même vos amis politiques ne comprennent pas cette décision ! Permettez-moi à ce sujet de citer quelques-uns de leurs propos. M. Pierre Méhaignerie, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale et membre de l'UMP, a ainsi déclaré : « Ce changement de position, sans qu'il y ait eu un nouveau débat, est regrettable ». De même, selo...

...ts de la « boîte noire » installée dans la cabine de conduite. D'une manière plus générale, il manque également dans votre projet de loi une convention collective nationale du secteur ferroviaire, qui serait préférable à la juxtaposition actuelle des statuts sans coordination. Avec l'article 13, vous franchissez une étape supplémentaire, en introduisant le capital privé dans le financement de l'infrastructure ferroviaire et en permettant à RFF de confier à une entreprise privée la construction, l'entretien et l'exploitation de l'infrastructure. Seule la responsabilité de la sécurité demeure - pour le moment seulement - entièrement publique. Cet article supprime de fait le monopole attribué pour ces missions à la SNCF en 1997 par le gouvernement Juppé, au moment de la création de RFF. Avec le recul, c...