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...synergies. Des outils juridiques, nous en avons voté plusieurs : la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, dans laquelle ont été inscrits les projets alimentaires territoriaux, la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et, bientôt je l’espère, cette proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation. Plus de vingt plateformes de producteurs bio existent ; elles couvrent plus de 70 % des départements et sont en attente de commandes plus qu’en déficit d’offre ! En effet, au lieu des 20 % promis par le Grenelle de l’environnement, les commandes bio atteignaient seulement 2, 7 % des achats de la restauration collective en 2015. C’est ce pourcentage, trop faible, qu’il nous faut aujourd’hui augmenter. Concernant la notion de circuits c...
...Joël Labbé – permet, au-delà des déclarations d’intention, de soutenir réellement une agriculture de qualité et de proximité. Les mesures concrètes qu’elle prévoit amorcent la transition nécessaire de notre agriculture d’un modèle productiviste à un modèle durable – terme que je reprends, mes chers collègues, parce qu’il a une signification –, plus respectueux des consommateurs et, je le dis, des producteurs. Voilà pourquoi je vous incite à voter en faveur de ce texte.
Mes chers collègues, pourquoi êtes-vous si frileux ? Pourquoi refusez-vous d’encourager une évolution bonne à la fois pour les consommateurs, l’environnement et les producteurs ? Votre attitude est donc en contradiction avec votre volonté affirmée de défendre les producteurs ! Le bio est aujourd’hui une filière intéressante pour eux. Que vous réclamiez une augmentation des moyens pour réussir la conversion, d’accord, mais n’allez pas à contre-courant, cela ne sert à rien ! Manger des produits bio permet-il de vivre plus longtemps ? Je l’ignore, monsieur Bailly, n’en a...
Tant mieux pour les producteurs !
...ion aura pour effet de soutenir la dynamique de reconversion en structurant les débouchés dans la période de transition. L’adoption du dispositif proposé permettrait de faciliter l’application du seuil de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective, tout en soutenant la restructuration de la filière, laquelle, je le rappelle, est plus rémunératrice pour les producteurs que l’agriculture conventionnelle §et engendre un plus grand nombre d’emplois non délocalisables. Aujourd’hui, les producteurs ne sont pas justement payés de leur travail ni de leurs investissements. D’une façon ou d’une autre, il faut une revalorisation des prix pour permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail !
Il nous semble essentiel qu'un agriculteur puisse décider de faire ou non partie d'un groupement de producteurs et, par conséquent, d'en adopter ou non les règles concernant la taille ou le mode de production de ses légumes.