3 interventions trouvées.
Je suis d'accord avec les modifications proposées. Le préfet Érignac a bien été tué « en raison de ses fonctions ou de sa qualité ». Une question : existera-t-il encore des « morts pour la France » ? La mention s'appliquera-t-elle aux militaires tués alors qu'ils étaient engagés dans des opérations extérieures ?
Monsieur le président, mes chers collègues, comme cela a été rappelé abondamment, le 30 septembre 1981, le Sénat, après l’Assemblée nationale, votait, à la grande surprise de nombre de commentateurs, l’abolition de la peine de mort. Nicolas Alfonsi le soulignait tout à l’heure, certains de ceux qui participaient au débat siègent encore aujourd’hui sur les travées de la Haute Assemblée. Trente ans après, le garde des sceaux de l’époque, Robert Badinter, doit plus que d’autres avoir présent à l’esprit la vigueur, mais aussi la hauteur générale des débats. J’ai relu l’intégralité des comptes rendus. Dans un climat politique...
et à laquelle le Sénat, particulièrement la commission des lois et son rapporteur, Jean-René Lecerf, ont beaucoup apporté. Cette réforme doit être poursuivie et mise en œuvre complètement, pour que l’abolition de la peine de mort, ce supplice qui n’est plus de notre temps, soit comprise et intégrée par le plus grand nombre, et pour que la sécurité de tous progresse dans notre pays.