2 interventions trouvées.
Les députés socialistes – je salue ici le travail de Dominique Potier notamment – ont d’ailleurs présenté un plan B, comme « betterave », qui permettrait à la filière de sortir durablement de la crise, sans pour autant maintenir l’usage des néonicotinoïdes. Ce plan repose sur trois piliers. Premier pilier : l’innovation commerciale, en fixant l’objectif pour le sucre français d’atteindre 50 % de produits issus de mentions valorisantes, dont 20 % en agriculture biologique d’ici à 2030. Cette montée en gamme de la filière lui permettrait de se positionner sur des marchés fortement émergents actuellement comme, par exemple, le bio. Deuxième pilier ...
...rôle, d’adaptation des dates de semis, ou encore de la création d’une mosaïque paysagère, et de succession culturale propice à un meilleur équilibre écologique. Vous le constatez, nous ne sommes pas que dans l’opposition : nous faisons également des propositions, même si celles-ci – nous vous l’accordons – nécessitent davantage de mobilisation de tous les acteurs que la simple réintroduction des néonicotinoïdes dans un projet de loi exprès.