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Interventions sur "alimentaire" de Jean-Luc Fichet


10 interventions trouvées.

...our mieux choisir, mieux acheter, mieux préparer. Compte tenu du coût des pathologies liées à une alimentation non saine, cette éducation à l’alimentation durable sera un investissement plus que profitable pour la collectivité. Il est en outre indispensable d’accompagner l’éducation et la responsabilisation individuelle des consommateurs par un réel effort d’assainissement de leur environnement alimentaire. On ne peut pas à la fois financer des campagnes d’information et tolérer que les aliments les plus aisément accessibles soient les plus déséquilibrés sur le plan nutritionnel. Nous attendons de véritables engagements de tous les professionnels de l’alimentation, et il faut avoir le courage de défendre certaines mesures concrètes. Nous devons par exemple aller sans ambages vers la reformulation...

...ructurant pour nos politiques publiques. L'alimentation doit être pensée de manière large. Elle se trouve, du fait de la multiplicité de ses impacts, à la croisée d'enjeux sanitaires, écologiques et économiques majeurs et fortement interdépendants. Il est impossible d'atteindre les grands objectifs des politiques de santé publique et d'environnement sans prendre en compte l'évolution des systèmes alimentaires. Dans le rapport, nous explorons le constat des impasses des systèmes alimentaires actuels, issus de la transition alimentaire et de la révolution agricole du siècle dernier. Ce constat nous a conduits à nous demander quelles inflexions ou ruptures pourraient faire émerger des systèmes alimentaires pour demain. Pour y répondre, nous avons mené plus de quarante auditions d'acteurs du secteur, d...

L'intervention des pouvoirs publics sera nécessaire pour accompagner la transition vers une alimentation durable. Elle a d'ailleurs déjà eu lieu. Mais nous devrons sans doute le faire à l'avenir différemment. Nous devrons par exemple retrouver une place importante pour la filière des légumineuses, qui apparaissent comme une constante incontournable dans la transformation de nos systèmes alimentaires. Manger moins est bon pour la santé et l'environnement. Les émissions de gaz à effet de serre sont corrélées aux quantités et calories ingérées. Réduire les apports alimentaires constitue le principal levier pour réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre du système alimentaire. Changer la composition du régime de manière isocalorique a un effet neutre ou positif sur les émissions...

...par la contractualisation, sur leur volonté d'investir ou d'assurer les transitions qui peuvent les amener à vivre pendant deux ou trois années d'une production peu rentable. La question de Yannick Vaugrenard concernant la fracture sociale est très importante. Comment communiquer en direction des syndicats ? Nous espérons que ceux-ci, ainsi que tous les partenaires du monde agricole et de l'agroalimentaire se saisiront de notre rapport pour que nous y donnions une suite. Concernant les programmes scolaires, je voudrais évoquer ce qui se passe dans certaines intercommunalités où les services mènent un travail d'accompagnement des écoles, particulièrement auprès des cantines. En matière de Covid et d'obésité, on constate que si certains ont perdu du poids, d'autres ont pris davantage que les 2,5 ...

..., à quelle échéance et pour quel coût. Nous nous efforcerons également d'identifier l'apport spécifique de ces aliments à une alimentation de base plus classique. À quels besoins et quelles aspirations des consommateurs répondent-ils ? Nous nous interrogerons aussi sur leurs effets avérés ou attendus sur la santé, en tenant compte des bénéfices et des risques sanitaires. Alors que la transition alimentaire fait de plus en plus figure de levier de la transition écologique vers un monde bas carbone plus respectueux de la biodiversité, nous ne pouvons pas non plus esquiver la question des coûts environnementaux de ces nouveaux aliments. Enfin, parce que manger reste et restera une affaire de goût, de plaisir, de convivialité et de culture culinaire, nous aborderons la question de l'acceptabilité soci...

Jean-Christophe Mano, la consommation de compléments alimentaires croît fortement depuis plusieurs années. Comment analyser cette évolution et ses déterminants ? Est-elle une réponse à un déséquilibre croissant de notre alimentation, ou peut-être le symptôme du passage à une conception fonctionnelle de l'alimentation, plus ou moins en rupture avec une alimentation traditionnelle basée sur le plaisir et la convivialité ? S'inscrit-elle dans un processus de diff...

Bruno Hérault, vos fonctions de responsable de la prospective, au sein du ministère de l'agriculture et de l'alimentation, vous confèrent une vue transversale sur les problématiques qui transforment le système alimentaire. Quel regard portez-vous sur ces nouveaux aliments et quelle place les voyez-vous occuper demain ? Constituent-ils une réponse globale aux défis de la transition alimentaire mondiale ou sont-ils voués à répondre à des besoins de niche ? Les précédents intervenants ont insisté sur les moteurs de leur développement. Quels sont les freins ou les obstacles à celui-ci ?

... Ma deuxième réflexion porte sur les freins économiques aux transformations du système agricole. Les agriculteurs sont aujourd'hui engagés dans des investissements considérables et, même s'ils sont conscients de la nécessité d'engager des mutations, ils sont financièrement incapables de le faire pour les dix à quinze ans qui viennent. En ce qui concerne les changements de pratiques agricoles et alimentaires, certains classements internationaux montrent que la France est plutôt bien placée. Est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt regarder ce qui se passe ailleurs ? Ma dernière question portera sur vos nombreuses préconisations. Y en a-t-il une qui vous semble particulièrement urgente et prioritaire ? Jean-François Soussana. - Il est encore un peu tôt pour porter un bilan sur l'état des transitions agr...

La traçabilité des plantes est essentielle. Comment y parvenir ? La profession d'herboriste pourrait répondre à cette exigence. Aujourd'hui, entre le complément alimentaire, dont la finalité est le confort, et le médicament qui est à visée thérapeutique, la frontière est ténue aux yeux du consommateur. Dans les Ehpad, des médecins prescrivent à la fois des médicaments et des compléments alimentaires, fournis en même temps par la pharmacie, ce qui alimente cette confusion. On gagnerait en clarté à bien distinguer le complément alimentaire du médicament.

Toutefois, le patient perçoit le complément alimentaire comme un médicament ! Le coût annuel par personne des compléments alimentaires, dont l'efficacité n'est pas mesurée, peut être très important. Le fait qu'il incombe au consommateur de signaler les effets secondaires des compléments alimentaires est contraire à ce qui prévaut dans le domaine de la santé et des produits vendus sur prescription médicale.